No de notice : pddn_pisc.1459262262040

Notice créée par : Marie Bisson.

Lepus marinus

Lepusculus

Lepus maris

Identifications répertoriées

Identification 1 : l’aplysie (Aplysia Linné, 1758).
Étude(s) : De Saint-Denis 1955, 142, § 155, n. 1.
Source(s) : Plin. nat. 9, 155.
Commentaire : Dans une note à Plin. nat. 9, 155, De Saint-Denis 1943, 132, identifie le lièvre avec une grosse limace de mer, l’aplysie (Aplysia Linné, 1758), qu’il décrit ainsi : « tête portée sur un cou plus ou moins long ; deux tentacules supérieurs et creusés comme les oreilles de quadrupède ; une glande particulière verse, par un orifice situé près de la vulve, une humeur limpide qu’on dit fort âcre dans certaines espèces ». Les espèces depilans et leporina seraient particulièrement nocives. On trouve aussi dans De Saint-Denis 1947, 54-55, la description de J. Oberthür : « Le lièvre de mer atteint la taille d’un petit levraut. Lorsqu’elle [l’aplysie] bosse le dos, tapie dans l’herbier, avec sa couleur fauve, camouflée de taches jaune clair, on dirait un peu un capucin au gîte, dans l’herbe de la prairie, d’autant plus que l’aplysie rabat d’avant en arrière ses cornes allongées et aplaties comme des oreilles ».
Identification 2 : le poisson-globe (Diodon Linné, 1758).
Étude(s) : Kitchell & Resnick 1999, 1688, suivent D’Arcy Thompson 1947, 142-143.
Source(s) : AM, DA, 24, 72 (39).
Commentaire : Dans le livre 9, Pline semble distinguer deux types de lièvres de mer, l’un qui vit dans les mers occidentales, l’autre dans les mers de l’Inde (Plin. nat. 9, 155). Cette distinction est confirmée par le fait que peu avant de traiter du lièvre de mer, Pline consacre un court passage à l’aplysie, qu’il classe dans les éponges et ne semble pas associer au lièvre (Plin. nat. 9, 150). Albert le Grand (AM, DA, 24, 72 (39)) distingue de ce fait deux types de lièvre de mer, réunis dans un même chapitre. Dans leur commentaire, Kitchell & Resnick 1999, 1688 (suivant D’Arcy Thompson 1947, 142-143) suggèrent que le lièvre très toxique de l’océan Indien pourrait être le poisson-globe (Diodon Linné, 1758), et le lièvre moins dangereux des mers occidentales, l’aplysie.
Identification 3 : une créature imaginaire.
Source(s) : TC, nat. 7, 47.
Commentaire : « L’autre lièvre de mer » présenté par TC, nat. 7, 47 est décrit comme un animal hybride à tête de lièvre et corps de poisson. Il n’y a aucune autre précision, sinon les sources qui seraient Pline et Isidore. C’est également ainsi qu’Albert le Grand décrit sa deuxième espèce de lièvre.
Identification 4 : le grondin (Eutrigla gurnardus Linné, 1758) ?
Étude(s) : Kitchell & Resnick 1999, 1688.
Source(s) : AM, DA, 24, 72.
Commentaire : Après les deux espèces mêlées depuis l’Antiquité, Albert le Grand évoque un troisième type de lièvre de mer, dont il emprunte la description à TC, nat. 7, 47, un bon poisson, à peau rouge, peu digeste, qui s’appelle aussi gernellus. Il pourrait s’agir du grondin rouge.
Relation(s) : Voir Gernellus.
CopierCopier dans le presse-papierPour citer cette notice« Lepus marinus », in Ichtya – Thesaurus Ichtyonymie, état de rédaction de la notice au 21/11/2024. [En ligne : ]