CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Jean de Cuba - Hortus sanitatis, Tractatus de piscibus IV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 09/05/2025. [En ligne : ]
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Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons, Catherine Jacquemard, Brigitte Gauvin, Marie-Agnès Lucas-Avenel, Presses universitaires de Caen, Caen, 2013.consultable en ligne

Uranoscopus, urtica et vulpes marinae (Épernay, BM, Inc. 3017)

1. VB SN, 17, 99, 1
[α] Plin. nat.32, 693sourcesIdem piscis et uranoscopos uocatur ab oculo quem in capite habet.
[β] VB SN, 17, 99, 1
Plinius libro XXXII2philologieVincent de Beauvais, suivi par le compilateur de l’Hortus sanitatis, a inversé l’ordre des phrases de Pline.. [α] Uranoscopus vocatur ab oculo quem habet in capite, [β] a quo subter et supra intendit4philologieCette précision apportée par Vincent de Beauvais est absurde. Pour le granus (ch. 41, 3), le texte est plus clair : unum oculum in summo capitis habet, quo superintendens semper insidias cavet. En réalité, l’uranoscope a bien deux yeux, au sommet de la tête, comme l’indique l’origine grecque du nom.. Alio nomine gallio5apparatgalliae Prüss1 1536.6philologieLe terme gallio vient sans doute d’une mélecture ou d’une mécoupe du nom grec de ce poisson : καλλιώνυμος. Le nom a été tronqué – comme le confirme Vincent de Beauvais (VB 17, 99, 1) : Alio nomine gallio nuncupatur –, et le nom du poisson se trouve réduit à la première partie du nom grec, tandis que la seconde partie est devenue un substantif. nuncupatur.

Notes d’apparat :

5. galliae Prüss1 1536.

Notes philologiques :

2. Vincent de Beauvais, suivi par le compilateur de l’Hortus sanitatis, a inversé l’ordre des phrases de Pline. | 

4. Cette précision apportée par Vincent de Beauvais est absurde. Pour le granus (ch. 41, 3), le texte est plus clair : unum oculum in summo capitis habet, quo superintendens semper insidias cavet. En réalité, l’uranoscope a bien deux yeux, au sommet de la tête, comme l’indique l’origine grecque du nom. | 

6. Le terme gallio vient sans doute d’une mélecture ou d’une mécoupe du nom grec de ce poisson : καλλιώνυμος. Le nom a été tronqué – comme le confirme Vincent de Beauvais (VB 17, 99, 1) : Alio nomine gallio nuncupatur –, et le nom du poisson se trouve réduit à la première partie du nom grec, tandis que la seconde partie est devenue un substantif.

Notes de source :

3. Idem piscis et uranoscopos uocatur ab oculo quem in capite habet.