Lupus marinus (Valognes, BM, R 99)
[] compil.
[α] Isid. orig.12, 6, 53sources[…] et lupi, quod inproba uoracitate alios persequantur.
[β] Isid. orig.12, 6, 246sourcesLupum, ut dictum est, auiditas appellauit, piscem in captura ingeniosum ; denique rete circumdatus fertur arenas arare cauda, atque ita conditus transire rete.
Isidorus2apparatisidorus non hab. VB..[α] Lupus a voracitate4apparatvelocitate 1491 Prüss1 1536 VB2.5philologieNous avons remplacé le terme velocitate, par celui de voracitate, donné par Vincent de Beauvais dans l’édition de Douai, conformément au texte d’Isidore de Séville (cité en note de sources) ; sans quoi on voit mal quelle est la valeur de in quo, qui renvoie au contenu de la première proposition. L’erreur a bien été identifiée par Vérard, qui traduit deux fois voracitate : « Loup marin en francois est ainsi appele pour sa verocite et cruaulte en laquelle chose est semblable au loup terrestre. Car par sa improbe verocite et cruauste il presente les autres ». Cependant, la rapidité faisait aussi partie des qualités reconnues au bar par les Anciens, comme le note De Saint-Denis 1947, 60, citant Ov. hal. 112 : rapidi lupi. appellatur ; in quo lupo terrestri assimilatur, quia scilicet improba voracitate alios persequitur.[β] Est autem piscis captura ingeniosus : nam et reti7apparatrete 1536. circumdatus fertur arenas arare cauda et ita conditus transire rete8philologieIsidore de Séville s’est inspiré de Plin. nat. 32, 11, et Pline d’Ov. hal. 21-24, cités dans l’operatio D..
[γ] Plin. nat.32, 139sourcesMinus [mugile] in prouidendo lupus solertiae habet, sed magnum robur in paenitendo. Nam si haesit in hamo, tumultuoso discussu laxat uolnera, donec excidant insidiae.
Plinius libro XXXII. [γ] Lupus marinus in providendo minus habet solertiae,
Notes d’apparat :
2. isidorus non hab. VB. |
4. velocitate 1491 Prüss1 1536 VB2. |
7. rete 1536. |
10. discussu correximus ex Plin. : discursu 1491 Prüss1 1536 VB.
Notes philologiques :
5. Nous avons remplacé le terme velocitate, par celui de voracitate, donné par Vincent de Beauvais dans l’édition de Douai, conformément au texte d’Isidore de Séville (cité en note de sources) ; sans quoi on voit mal quelle est la valeur de in quo, qui renvoie au contenu de la première proposition. L’erreur a bien été identifiée par Vérard, qui traduit deux fois voracitate : « Loup marin en francois est ainsi appele pour sa verocite et cruaulte en laquelle chose est semblable au loup terrestre. Car par sa improbe verocite et cruauste il presente les autres ». Cependant, la rapidité faisait aussi partie des qualités reconnues au bar par les Anciens, comme le note De Saint-Denis 1947, 60, citant Ov. hal. 112 : rapidi lupi. |
8. Isidore de Séville s’est inspiré de Plin. nat. 32, 11, et Pline d’Ov. hal. 21-24, cités dans l’operatio D. |
11. L’apparat de De Saint-Denis 1966a à Plin. nat. 32, 13 fait état des variantes : discussu B, cf. Ov. hal. 40 A discursu May., cf. Ov. hal. 40 corr. Sannazzaro. |
12. Voir aussi Ov. hal. 39-42, Lupus acri concitus ira / discursu [l’apparat de De Saint-Denis 1975 à Ov. hal. 39-42 fait état des variantes : discursu DE discussu A1C discussus B dissussu A] fertur uario fluctusque ferentes / prosequitur quassatque caput, dum uulnere saeuus / laxato cadat hamus et ora patentia linquat.
Notes de source :
3. […] et lupi, quod inproba uoracitate alios persequantur. |
6. Lupum, ut dictum est, auiditas appellauit, piscem in captura ingeniosum ; denique rete circumdatus fertur arenas arare cauda, atque ita conditus transire rete. |
9. Minus [mugile] in prouidendo lupus solertiae habet, sed magnum robur in paenitendo. Nam si haesit in hamo, tumultuoso discussu laxat uolnera, donec excidant insidiae.