No de notice : pddn_pisc.1459351392112
Notice créée par :
Caeruleus
Ceruleus
Caeruleum
Ceruleum
Identifications répertoriées
Identification 1 :
le « bleu », sorte de squale ?
Source(s) :
Isid. orig. 12, 6, 10 ; Auson. mos. 14, 2 ; Boèce, diuis. 877 D.
Commentaire : De Saint-Denis
note qu’en latin classique, le terme caeruleus ne se rencontre que comme adjectif de
couleur. Il faut attendre l’Antiquité tardive, avec Ausone et
Boèce, pour trouver le terme caeruleus
employé comme nom de poisson. Ausone et Boèce désignent le caeruleus comme un chien de mer, canis marinus, ce qui a amené De Saint-Denis et
André à considérer le caeruleus comme étant
vraisemblablement le bleu, une sorte de squale au corps bleu
ardoisé dans sa partie supérieure (Prionace
glauco Linné, 1758) : le requin bleu.
Relation(s) : Voir Glaucus.
Identification 2 :
un ver monstrueux de l’Indus, à la couleur
azurée : congre ? murène ? serpent d’eau ? sangsue ?
Étude(s) :
De Saint-Denis 1955, 111, § 46, n. 2.
Source(s) :
Plin. nat. 9, 46.
Commentaire : Pline transmet
des informations de Ctésias sur des vers, vermes, monstrueux de l’Indus, pourvus de deux
branchies, longs de six coudées et capables de saisir des
éléphants par la trompe et de les entraîner. Ces animaux n’ont pas
pu être identifiés de façon indiscutable.
Relation(s) : Voir Statua.
Identification 3 :
une création littéraire.
Étude(s) :
Jacquemard, Gauvin & Avenel 2013,
99.
Source(s) : TC, nat. 6, 14 repris
par VB, SN, 17, 104, 3 cité par HS 4, 20.
Commentaire : Le texte de
Pline, déjà énigmatique, sur les vers monstrueux de l’Indus, a été
déformé au fil de sa tranmission pour aboutir, chez les
encyclopédistes médiévaux, à la description d’un animal monstrueux
pourvu, comme le crabe, de deux pinces dont il se sert pour
attraper des éléphants.