No de notice : pddn_pisc.1459351392112

Notice créée par : Marie Bisson .

Caeruleus

Ceruleus

Caeruleum

Ceruleum

Identifications répertoriées

Identification 1 : le « bleu », sorte de squale ?
Étude(s) : De Saint-Denis 1947, 15-16 ; André 1986, 188 n. 342.
Source(s) : Isid. orig. 12, 6, 10 ; Auson. mos. 14, 2 ; Boèce, diuis. 877 D.
Commentaire : De Saint-Denis note qu’en latin classique, le terme caeruleus ne se rencontre que comme adjectif de couleur. Il faut attendre l’Antiquité tardive, avec Ausone et Boèce, pour trouver le terme caeruleus employé comme nom de poisson. Ausone et Boèce désignent le caeruleus comme un chien de mer, canis marinus, ce qui a amené De Saint-Denis et André à considérer le caeruleus comme étant vraisemblablement le bleu, une sorte de squale au corps bleu ardoisé dans sa partie supérieure (Prionace glauco Linné, 1758) : le requin bleu.
Relation(s) : Voir Glaucus.
Identification 2 : un ver monstrueux de l’Indus, à la couleur azurée : congre ? murène ? serpent d’eau ? sangsue ?
Étude(s) : De Saint-Denis 1955, 111, § 46, n. 2.
Source(s) : Plin. nat. 9, 46.
Commentaire : Pline transmet des informations de Ctésias sur des vers, vermes, monstrueux de l’Indus, pourvus de deux branchies, longs de six coudées et capables de saisir des éléphants par la trompe et de les entraîner. Ces animaux n’ont pas pu être identifiés de façon indiscutable.
Relation(s) : Voir Statua.
Identification 3 : une création littéraire.
Source(s) : TC, nat. 6, 14 repris par VB, SN, 17, 104, 3 cité par HS 4, 20.
Commentaire : Le texte de Pline, déjà énigmatique, sur les vers monstrueux de l’Indus, a été déformé au fil de sa tranmission pour aboutir, chez les encyclopédistes médiévaux, à la description d’un animal monstrueux pourvu, comme le crabe, de deux pinces dont il se sert pour attraper des éléphants.