No de notice : pddn_pisc.1460465006519

Notice créée par : Marie Bisson .

Vergilialis piscis

Vergiliades

Identifications répertoriées

Identification 1 : la brème (Abramis brama Linné, 1758 ou Cyprinnus brama Linné, 1758) ?
Étude(s) : Kitchell & Resnick 1999, 1705 et n. 324.
Source(s) : AM, DA, 24, 134 (59).
Commentaire : Vergiliales est un adjectif, tiré de Vergiliae, les Pléiades. Pline lui-même ne nomme pas ces poissons ; Albert le Grand (AM, DA, 24, 134 (59)) les appelle Vergiliales d’après le moment où ils naissent. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1705 et n. 324, il peut s’agir de la brème (Abramis brama Linné, 1758 ou Cyprinnus brama Linné, 1758). Cela semble aller dans le sens de la remarque de Cuvier, rapportée par De Saint-Denis 1955, 120 sq., § 69, n. 2, sur les mystérieux poissons de l’époque des Pléiades : « Dans diverses espèces de cyprins, notamment la rose (Cyprinus rutilus Linné, 1758), le gardon (Cyprinus Jeses Linné, 1758) et la brème (Cyprinnus Brama Linné, 1758), le mâle a, pendant le temps du frai, de petites verrues adhérentes à la peau et aux écailles. On a particulièrement observé cette disposition dans une espèce des lacs de la Lombardie que l’on nomme pigo dans ce pays et qui paraît la même que notre gardon ». Les écailles de la brème étant arrondies, l’image des clous ne peut s’appliquer à leur forme, mais doit plutôt, comme l’indique Cuvier, se comprendre comme une indication de relief.
Relation(s) : Voir Brenna ; Prasinus.