Aristoteles. [α] Ypotamus, id est equus fluvialis, habet equinos crines, fissos pedes, sotulares, ut vacca, et est sine facie, habens in pedibus kahab3apparatcahab VBd.4philologieKa’àb ou kéab sont les mots arabes qui désignent l’astragale (voir Arist. HA 502 a 11-12 : ἔχει δὲ καὶ ἀστράγαλον ὣσπερ τὰ διχαλά, « il a un osselet comme les animaux à pieds fourchus » (Louis 1964, 47)). En latin c’est le terme sotulares qui sert à traduire ce mot ainsi qu’à désigner les chevilles (voir Caab, ch. 17).. Cauda ejus ut porci, hinnitus ut equi, magnitudo ut asini. Corium ejus grossum5apparatcrassum VBd. valde, ideoque parantur ex eo sotulares6philologieSotulares désigne bien ici des souliers et non l’astragale. Il pourrait y avoir eu une certaine confusion entre les termes, les astragales devenant des souliers, acception plus courante du mot sotulares. Toujours est-il que le texte grec (Arist. HA 502 a 14) parle de lances (δόρατα), qui deviennent des souliers dans la traduction de Michel Scot, et des souliers accompagnés de lacets chez Vincent de Beauvais. et corrigiae. Interiora ejus assimilantur interioribus equi et asini. Et licet in terra maneat, sine aqua tamen vivere non potest, sicut tortuca et rana marina et cocodrilus7apparatcrocodilus 1536 VB..
Notes philologiques :
4. Ka’àb ou kéab sont les mots arabes qui désignent l’astragale (voir Arist. HA 502 a 11-12 : ἔχει δὲ καὶ ἀστράγαλον ὣσπερ τὰ διχαλά, « il a un osselet comme les animaux à pieds fourchus » (Louis 1964, 47)). En latin c’est le terme sotulares qui sert à traduire ce mot ainsi qu’à désigner les chevilles (voir Caab, ch. 17). |
6. Sotulares désigne bien ici des souliers et non l’astragale. Il pourrait y avoir eu une certaine confusion entre les termes, les astragales devenant des souliers, acception plus courante du mot sotulares. Toujours est-il que le texte grec (Arist. HA 502 a 14) parle de lances (δόρατα), qui deviennent des souliers dans la traduction de Michel Scot, et des souliers accompagnés de lacets chez Vincent de Beauvais.
Notes de source :
2. Equs vero fluminis, qui manet in terra Egipti, habet crines equi, et pedes eius sunt fissi, et habet sotulares, ut vaca, et habet simam faciem, et habet in pedibus kahab, et dentes eius cornua, et cauda eius sicut cauda porci, et hinnit sicut equs, et magnitudo eius sicut magnitudo asini, et corium eius valde grossum ; quapropter parantur ex eo sotulares. Eius vero interius assimilatur interiori equi et asini.