CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Jean de Cuba - Hortus sanitatis, Tractatus de piscibus IV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 08/09/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence
Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons, Catherine Jacquemard, Brigitte Gauvin, Marie-Agnès Lucas-Avenel, Presses universitaires de Caen, Caen, 2013.consultable en ligne

Isidorus2philologieLa source n’est pas Isidore de Séville, mais Ambroise (Ambr. hex. 5, 11, 33). Le fragment qui apparaît sous le marqueur Isidore dans le texte de Vincent de Beauvais est deux fois plus long que celui présenté par l’Hortus sanitatis. Vincent de Beauvais a recopié fidèlement Isid. orig. 12, 6, 52, à propos de l’ostrea, mais a préféré aux informations données par ce dernier sur la margarita (Isid. orig. 12, 6, 49 : Concarum multa genera sunt ; inter quas et margaritiferae, quae oceloe dicuntur, in quarum carne pretiosus calculus solidatur. De quibus tradunt hi qui de animantium scripsere naturis quod nocturno tempore litora appetunt, et ex caelesti rore margaritum concipiunt ; unde et oceloe nominantur) celles que lui fournissait Ambroise, dont il ne donne cependant pas le nom. L’auteur du De piscibus n’a conservé que cette dernière partie du fragment de citation, l’attribuant ainsi à Isidore de Séville comme son modèle.. [α] Est autem in ostrea pretiosissima margarita naturaliter infixa, quae maris aqua in ea solidatur. Quae etiam difficile apud reges invenitur ; et, in litoribus quasi vilis jacens, a vulgo saxis asperis et cautibus4apparatcauteribus 1491 Prüss1. colligitur.

Notes d’apparat :

4. cauteribus 1491 Prüss1.

Notes philologiques :

2. La source n’est pas Isidore de Séville, mais Ambroise (Ambr. hex. 5, 11, 33). Le fragment qui apparaît sous le marqueur Isidore dans le texte de Vincent de Beauvais est deux fois plus long que celui présenté par l’Hortus sanitatis. Vincent de Beauvais a recopié fidèlement Isid. orig. 12, 6, 52, à propos de l’ostrea, mais a préféré aux informations données par ce dernier sur la margarita (Isid. orig. 12, 6, 49 : Concarum multa genera sunt ; inter quas et margaritiferae, quae oceloe dicuntur, in quarum carne pretiosus calculus solidatur. De quibus tradunt hi qui de animantium scripsere naturis quod nocturno tempore litora appetunt, et ex caelesti rore margaritum concipiunt ; unde et oceloe nominantur) celles que lui fournissait Ambroise, dont il ne donne cependant pas le nom. L’auteur du De piscibus n’a conservé que cette dernière partie du fragment de citation, l’attribuant ainsi à Isidore de Séville comme son modèle.

Notes de source :

3. Spectemus […] unde etiam ostreis pretiosissimam margaritam natura infixerit, quomodo eam maris aqua in tam molli carne solidaverit. Quae difficile apud reges inveniuntur, ea in littoribus quasi vilia iacent vulgo, et in saxis asperis et cautibus colliguntur.