CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Peter Artedi - Histoire de la littérature ichtyologique.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Camille Aguiton ; Brigitte Gauvin.

Au quinzième siècle,

﹡Théodore Gaza de Thessalonique, exilé grec, donna aux livres d’Aristote Sur les animaux une citoyenneté latine ; il se distingua en 1460, il mourut en 1471.
﹡Ermolao Barbaro, Patricien de Venise qui s’est distingué en 1490, a corrigé l’Histoire naturelle de Pline, publiée à Rome en 1492 et 1493, dont on a fait mention plus haut à propos de Pline.
﹡Jean de Cuba, ou l’auteur d’un livre intitulé Hortus sanitatis, semble avoir vécu également à cette époque.
Le titre complet se présente ainsi :
Jardin de santé, englobant en quatre livres les sujets qui suivent :
Sur les animaux et les reptiles.Sur les oiseaux et les animaux qui volent.Sur les poissons et les animaux aquatiques.Sur les gemmes et les choses qui naissent dans les veines de la terre.
Chaque chapitre est orné bien joliment par ses propres images ou figures.
On a pu y voir tout, de manière plus exacte que jusqu’à maintenant ; c’est ce qu’un lecteur juste pourra distinguer facilement en comparant les ouvrages.
On a ajouté un index thématique, le plus complet possible, des notions qui concernent la médecine.
À Strasbourg, par Mathias Apiarius, 1536, in-folio.

Vue d’ensemble

1. Cent trente feuillets sans compter l’index.2. L’Hortus, dans son entier, est divisé en quatre livres dont le troisième traite des poissons et autres animaux aquatiques ; et évidemment, de la page 71 à la 94e, il contient 105 chapitres dans chacun desquels l’auteur décrit un, deux, trois ou quatre animaux aquatiques à partir d’autres auteurs ; ou plutôt, il les copie.3. À chaque chapitre, on a ajouté des gravures, mais elles sont fausses, grossières et très absurdes.4. La classification est alphabétique et tout le contenu est copié d’Aristote, de Théophraste, d’Esculape, de Pline, de Solin, de l’évêque de Milan Ambroise, d’Epiphanius Cyprius, de l’évêque Isidore de Séville, d’Halynandus, d’Albert le Grand, de Giovanni Plateario, d’un certain Bartholomaeus, d’un certain Jorath, d’un certain Actor et de l’auteur du livre de Sur la nature des choses, et d’autres... de sorte que rien, pas une observation, ne lui est propre. Voici l’opinion du très célèbre botaniste Joseph Pitton de Tournefort, à propos de cette œuvre : « en vérité, quoi de plus maladroit et incompréhensible que l’Hortus sanitatis de Jean de Cuba ? Et vraiment, pour le dire en un mot, ce livre est composé de sorte qu’il ne peut supporter le regard des savants. »