CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Peter Artedi - Histoire de la littérature ichtyologique.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Camille Aguiton ; Brigitte Gauvin.

Au dix-septième siècle :

[Titre 3]

2. En l’an 1604, au début de ce siècle :
3. ﹡Caspar Schwenckfeld de Gryfów Śląski ou de Greiffenberg en Silésie. Il a commencé à illustrer la zoologie de Silésie au sein de laquelle il traite des poissons de Silésie. Cet homme fut le Pline des Silésiens, docteur en médecine et d’abord praticien dans son pays ; ensuite, physicien de Hirschberg et premier médecin de Schaffgotsch et enfin poliater de la ville de Görlitz en Haute-Lusace. Il mourut en 1609, le cinquième jour avant les Ides de juin (le 9 juin) ; nouvelle version en allemand, 1705, 293 pages

Ses écrits :

Ménagerie de Silésie, dans laquelle, en six livres, l’auteur décrit en peu de mots la nature, le caractère et les propriétés des animaux, c’est-à-dire des quadrupèdes, des reptiles, des oiseaux, des poissons et des insectes.
À Legnica chez Bartholomäus Voigt et David Albert, 1604, in-quarto.
De même, dans la même ville, 1603, par Nikolaus Schneider, in-quarto.
Il a écrit, en outre, le Catalogue des plantes et des fossiles de Silésie.

En l’an 1624,

8. ﹡Ichtyologie et nomenclature des animaux des mers, fleuves et lacs, qu’on trouve fréquemment dans les florissants duchés de Schleswig-Holstein et le marché très peuplé d’Hambourg, avec des représentations, de brèves descriptions et des explications de la plus grande partie possible des espèces recherchées. Par Stephan von Schonefeld docteur en médecine et habitant d’Hambourg.
9. À Hambourg, chez le libraire Heringianus, 1624, in-quarto

Contenu :

1. 1. Soixante-dix-huit pages, soit trente-neuf feuilles, avec, incluses, une dédicace et une préface au lecteur, sans compter les deux index contenant les noms des poissons, l’un en latin et l’autre en allemand.2. 2. Il ne suit pas du tout de méthode, mais il classe toutes les créatures aquatiques selon l’alphabet. Il néglige la division en livres et chapitres, selon la coutume des anciens.3. 3. Il fait mention non seulement de poissons, mais aussi d’insectes, de quadrupèdes et de quelques amphibiens.

Jugement sur l’œuvre :

1. 4. Les descriptions, dont une grande partie est tirée de Rondelet, mais en plus bref, sont peu développées et imparfaites ; cependant, il conserve souvent le texte même de Rondelet, au mot près. Les synonymes des auteurs sont rarement ajoutés, mais il énumère scrupuleusement les noms donnés régionalement. Il ne décrit ni ne discerne la différence et la description des genres et des espèces, et ne réunit pas en un même point du livre les différentes espèces d’un même genre, sauf pour les aselli et les mustelæ ; mais il sépare de manière surprenante la plupart des autres espèces et leurs genres, les distingue et les répartit parce qu’il est nécessaire de suivre l’ordre alphabétique.2. 5. Cependant, l’œuvre de notre auteur devra être chaudement louée, car, à ma connaissance, il a été le seul à décrire quelques poissons inconnus de la mer Baltique.3. 6. À la fin, on a ajouté sept planches sur cuivre, mais particulièrement pas soignées, qui présentent treize représentations de poissons côte à côte.
10. ﹡Juan Eusebio de Nieremberg, Histoire de la Nature, surtout étrangère, en 16 livres, dans lesquels l’auteur décrit les mystères très rares de la nature, ceux relatifs à l’astronomie aussi, et des animaux inconnus des Indes : quadrupèdes, oiseaux, poissons, reptiles, insectes et zoophytes ; il décrit des plantes, des métaux, des pierres et d’autres minéraux, les origines des fleuves et des éléments, ainsi que des propriétés médicales. Il expose de nouvelles et très curieuses questions et plusieurs passages de l’écriture sainte sont savamment expliqués et s’ajoutent deux livres sur des faits naturels étonnants et miraculeux en Europe – De même, un livre sur le même sujet en terre promise chez les Hébreux. À Anvers, 1635, chez Balthasar Moretus, in-folio.
11. ﹡De l’allemand Georg Marcgrave de Liebstadt, les huit livres d’Histoire des espèces du Brésil parmi lesquels il traite, dans les trois premiers livres, des plantes ; dans le quatrième livre, des poissons ; dans le cinquième livre, des oiseaux ; dans le sixième livre, des quadrupèdes et des serpents ; dans le septième livre, des insectes ; et dans le huitième livre, de la région elle-même et de ses habitants. Avec un supplément sur les Tapuyas et les Chiliens. Johannes de Laet, d’Anvers, a ordonné, ajouté des annotations, complété les diverses omissions de l’auteur et illustré l’œuvre.
12. À Leyde, chez Franciscus Hackius et à Amsterdam chez Lodewijk Elzevier, 1648, in-folio, avec des gravures sur bois.

Vue d’ensemble :

1. 1. L’œuvre entière contient 293 pages, sans compter la préface et l’index.2. 2. Le quatrième livre, sur les poissons, est composé de 22 chapitres parmi lesquels, 18 traitent réellement des poissons tandis que le reste traite des insectes, crustacés et zoophytes. Le quatrième livre débute page 142 et se termine page 189, et il contient cent six images gravées sur bois.3. 3. Il n’y a aucune méthode car l’auteur ne suit pas l’ordre alphabétique. Concernant l’œuvre elle-même, Georg Marcgrave fut un observateur attentif et appliqué de la nature, mais, comme il n’a pas pu relier ces rares poissons brésiliens à leur espèce et les comparer aux poissons européens déjà décrits, l’étude est de très faible valeur et ne satisfait aucunement ceux qui sont plus avancés dans ce domaine. Il décrit environ 84 espèces distinctes ; cependant, les descriptions de certaines espèces de poissons sont si brèves qu’on ne doit pas les considérer comme décrits. Mais d’autres sont beaucoup plus longues et assez soignées dans les indications de couleur, le nombre d’écailles et les dimensions des parties : de sorte qu’il est évident que G. Marcgrave fut, à son époque, un zoologue consciencieux. Les images gravées sur bois sont grossières et sans importance.
13. ﹡Willem Piso, Les quatorze livres sur les espèces et les remèdes d’Inde, à Amsterdam, 1658, chez Lodewijk et Daniel Elzevier, avec gravures, in-folio.
14. Note : le troisième livre traite des animaux. Jakob de Bondt se fonde sur cette œuvre de la même manière : excepté les autres livres, il traite des animaux dans son cinquième livre.
15. ﹡Antonio Donati, Traité sur les simples, les pierres et les poissons de mer qui naissent sur le rivage de Venise, connus en grande partie grâce à Théophraste, Dioscoride, Pline, Galien et d’autres auteurs ; traité divisé en deux livres : dans le premier sont contenues les représentations des simples qui naissent sur ledit rivage, avec leurs propriétés ; dans le second, les représentations de certaines plantes étrangères, pierres et poissons de mer. À Venise, 1631.
16. Imprimé par Pietro Maria Bertano, avec des gravures sur cuivre, in-quarto.
17. ﹡Thomas Astaler, Parc de la mer Adriatique, etc. À Augsbourg, 1686, in-octavo, en allemand.
18. On y trouve aussi quelques poissons.
19. ﹡Philon le Chronographe, Secrets rapportés des temples comme le triple marin.
20. À Augsbourg, 1693, in-folio, en allemand.
21. On y trouve un certain nombre de poissons du Pont-Euxin, de la Propontide et de la mer Égée.
22. ﹡Ferrante Imperato, Histoire naturelle en 28 livres. On a ajouté quelques remarques de Giovanni Maria Ferro au livre 28. C’est la première fois seulement qu’une œuvre est traduite de l’italien vers le latin.
23. À Cologne, 1695, avec gravures, in-quarto.
24. ﹡Nehemiah Grew, Bibliothèque de la société royale, ou catalogue et descriptions des raretés naturelles et artificielles, etc. à laquelle on a ajouté l’anatomie comparative de l’estomac et des intestins. À Londres, 1681, imprimée par W. Raidlins pour l’auteur, avec des gravures sur cuivre, in-folio.
25. ﹡Christopher Merrett, Tableau des espèces britanniques contenant les végétaux, animaux et fossiles découverts dans cette île.
26. À Londres, 1667, chez Th. Roycroft, in-octavo.
27. ﹡Ulisse Aldrovandi, philosophe et médecin de Bologne, Cinq livres Sur les poissons et un livre Sur les cétacés.
28. Johannes Cornelius Uterverius, professeur de simples médicales au gymnasium de Bologne, les rassembla.
29. Marco Antonio Bernia les remit au goût du jour. Dédiés au très illustre et très respectable Francesco Vitelli, archevêque de Thessalonique. Nonce apostolique en la sérénissime République de Venise. Avec un index très fourni. Avec la permission des instances supérieures : à Bologne, chez Nicolò Tebaldini, 1638, in-folio, avec des images gravées sur bois.

Vue d’ensemble :

1. 1. Sept cent trente-deux pages, sans compter les deux préfaces, la totalité du privilège et les index latin, grec, italien, français, allemand, anglais, bohémien, hongrois, illyrien et polonais.2. 2. L’œuvre a été publiée à titre posthume par Johannes Cornelius Utervius qui l’a organisée en classes car Aldrovandi mourut avant de les prévoir.3. 3. Il divise surtout les genres ou grandes classes de poissons selon l’aspect de leur peau, selon qu’ils sont couverts d’écailles, pourvus d’une peau rugueuse ou d’une peau lisse ; ou selon que ce sont des poissons de mer, des lacs, des fleuves, etc.4. 4. L’œuvre entière est divisée en cinq livres. L’auteur étudie les cétacés dans un seul livre. Tous les livres sont divisés en chapitres : le premier livre, sur les poissons saxatiles, est composé de 25 chapitres ; le deuxième livre, sur les poissons des rivages, de 59 chapitres ; le troisième livre, sur les poissons de haute mer, de 68 chapitres ; le quatrième livre, sur les poissons anadromes, de 19 chapitres ; le cinquième livre, sur les poissons des fleuves, etc., est composé de 59 chapitres ; plus un livre sur les cétacés qui contient onze chapitres.5. 5. Dans chaque chapitre, et à plusieurs reprises, l’auteur ne décrit qu’un seul poisson, quelquefois plus d’un. Une image gravée sur bois accompagne la plupart des chapitres.6. 6. Sans compter quelques synonymes, on trouve l’étymologie, le genre, les différences et une description, mais aussi leur lieu d’origine, leur lieu de vie, leurs mœurs, les manières de les pêcher, les proverbes, les hiéroglyphes, leur utilisation dans la nourriture, en médecine, etc., mais l’ensemble est diffus et l’auteur va et vient continuellement des auteurs très anciens jusqu’à la nausée.7. 7. Il a principalement tiré ses descriptions de Salviani, Belon, Rondelet, Gesner, etc. Peu d’entre elles lui sont propres.
30. ﹡Ulisse Aldrovandi, Patricien de Bologne, Histoires des serpents et des dragons, en deux livres.
31. Bartholomeo Ambrosini, professeur ordinaire en médecine des simples à l’université de Bologne et aussi intendant du jardin botanique et de cette bibliothèque de l’illustre Sénat de Bologne, a agencé cette œuvre par un travail très important. Dédié au très illustre, vénérable et excellent homme Francisco Peretti, abbé principal de Venafro, marquis de Mentana et comte très méritant de Celano. Avec un index très riche des éléments mémorables et des différentes langues. Aux frais de Marco Antonio Bernia, libraire de Bologne. À Bologne, chez Clemente Ferroni, 1640, avec la permission des instances supérieures. In-folio, avec des gravures sur bois.

Contenu :

1. 1. Quatre cent sept pages, sans compter les deux préfaces, la totalité du privilège et les index en latin, en grec et dans d’autres langues.2. 2. L’œuvre entière se divise en deux livres, eux-mêmes organisés en chapitres : ainsi le premier livre se divise, en 22 chapitres qui traitent des serpents à proprement parler, et dans une grande partie, réellement, de leur existence ; tandis que le second livre contient seulement six chapitres qui traitent des dragons, basilics, etc., et dont la plus grande part, si ce n’est la totalité est imaginaire.3. 3. Il ne respecte aucune méthode, pas même l’ordre alphabétique, mais il ordonne tout selon son envie.4. 4. Les descriptions sont très imparfaites : la plupart sont naturellement tirées des anciens Grecs et Arabes, peu de choses lui sont propres, voire rien. Autrement, il traite de manière diffuse des autres éléments concernant les serpents et les dragons et ne se rapportant pas précisément à l’Histoire naturelle, de sorte que presque tous les chapitres comportent des synonymes, une étymologie, des différences de genres (physionomique et parfois anatomique) de nature (sympathie ou antipathie) ; dans presque tous les chapitres on trouve aussi des informations sur l’accouplement, la reproduction, le lieu de vie, le tempérament, la manière de les prendre ; pour le venin, les symptômes, les remèdes, les précautions à prendre ; mais chaque chapitre ou presque comporte également des épithètes, des dénominations, des morales, des proverbes, des miracles, des hiéroglyphes, parfois des représentations, des emblèmes et des symboles, des figures de l’esprit, des simulacres. L’auteur rappelle des utilisations possibles dans l’alimentation, en médecine, et dans divers domaines, etc. Certains d’entre eux ont leur utilisation dans l’histoire des animaux, pourvu qu’ils soient mentionnés très brièvement. Et Aldrovandi compile divers auteurs de manière si diffuse et sans beaucoup de méthode ; cela lui arrive, parce qu’il ne produit rien si ce n’est l’ennui pour le flair subtil des lecteurs.
32. Ulisse Aldrovandi, Patricien de Bologne, docteur en Philosophie et Médecine, et aussi professeur, fut contraint dans sa vieillesse à ce qu’on rapporte, à une extrême pauvreté et devint aveugle. Il mourut le 4 mai 1605.
33. Sans compter les cinq livres sur les poissons, il a écrit 20 livres sur les oiseaux ; 4 livres sur Les animaux qui n’ont pas de sang ; 7 livres sur Les insectes ; un volume sur Les quadrupèdes solipèdes ; une Histoire des quadrupèdes fissipèdes ; 3 livres sur Les quadrupèdes fissipèdes vivipares ; 2 livres sur Les quadrupèdes fissipèdes ovipares ; 2 livres sur l’Histoire des serpents et des dragons ; 2 livres sur l’Histoire de dendrologie naturelle ou de la nature des arbres ; un Musée du métal avec une Histoire des monstres, etc. On dit qu’il a rédigé 120 traités.
34. ﹡Jan Jonston, docteur en médecine, a composé les cinq livres de l’Histoire naturelle sur les poissons et les cétacés avec des images gravées sur cuivre.
35. À Francfort-sur-le-Main, aux frais de Matthäus Merian, 1649, in-folio.
36. Deuxième édition, à Amsterdam, 1657, chez Jan Jacobsz Schipper, avec des images gravées sur cuivre, in-folio.
37. Troisième édition, à Amsterdam, 1718, dans le Théâtre des animaux de Jan Jonston.

Vue d’ensemble :

1. 1. Deux cent vingt-huit pages, avec une préface qui a été écrite à Leszno en Pologne en 1649.2. 2. La totalité de l’œuvre est divisée en cinq livres ou plutôt titres, les titres sont divisés en chapitres, ceux-ci en articles et les articles sont parfois composés de points, comme il les appelle.3. 3. Quant à sa méthode, pour le passage sur les poissons, il suit celle utilisée par Rondelet et Aldrovandi : ainsi, le premier livre traite des poissons de mer, le second comporte les poissons vivant dans les mers et les fleuves, le troisième contient les poissons des fleuves et renferme ceux des lacs, le quatrième énumère les poissons exotiques et le cinquième, les cétacés. Chaque livre se divise en titres, en chapitres et en articles, mais à cause de la multitude et de la confusion, nous laissons ces séparations de côté, à dessein4. 4. La totalité de l’œuvre est une copie et une compilation d’Aldrovandi principalement, mais aussi de Belon, Rondelet, Gesner, Marcgrave, Nieremberg et d’autres. Aucune observation ne lui est propre, de sorte que notre auteur doit être seulement considéré comme un abréviateur zélé d’Aldrovandi et des autres auteurs.5. 5. À la fin, on a ajouté 47 planches sur cuivre, qui comportent des représentations de poissons assez belles, Ce qui constitue la partie la plus importante dans toute l’œuvre : cependant, ces images de poissons ne sont pas nouvelles, mais tirées de divers autres auteurs chez qui elles existent, elles-mêmes très différentes et en grand nombre.
38. Jan Jonston, Histoire des faits étonnants de la nature, séparés en dix catégories. Parmi lesquelles, les merveilles :
1. I. Du ciel.2. II. Des éléments.3. III. De l’espace.4. IV. Des fossiles.5. V. Des plantes.6. VI. Des oiseaux.7. VII. Des quadrupèdes.8. VIII. Des animaux dépourvus de sang.9. IX. Des poissons.10. X. De l’homme.
39. À Amsterdam chez Willem Jansz Blaeu, 1632, douze.
40. Seconde édition, au même endroit, 1665, in-douze.

Vue d’ensemble :

1. 1. 501 pages sans compter la préface.2. 2. Dans la neuvième catégorie, comme le titre l’indique, il traite des poissons, soit de la page 407 à la page 431.3. 3. Cette catégorie (§ 2) est, comme les autres, divisée en chapitres, on en trouve 22. Dans chaque chapitre, l’auteur traite d’un, de deux ou parfois de trois poissons. Ces derniers sont eux-mêmes disposés dans le seul ordre alphabétique. Le nombre total de poissons que l’auteur s’efforce de décrire s’élève à 42.4. 4. Le contenu provient des observations des autres auteurs et pas un mot n’est le fruit de son observation, de sorte que presque tous les écrits en science naturelle de cet auteur sont des compilations. Cela fait que cette Histoire des faits étonnants n’a presque aucune utilité.
41. ﹡Walter Charleton, docteur en médecine, médecin ordinaire du roi de Grande-Bretagne Charles II et sociétaire du collège de médecine de Londres.
42. Onomastique animale, montrant les différences et les noms propres, en beaucoup de langues, de la plupart des animaux. À laquelle on a ajouté un supplément anatomique et un supplément sur les différents genres des fossiles. À Londres, chez James Allestrye de la Société Royale des imprimeurs, 1668, in-quarto avec douze gravures.

Vue d’ensemble :

1. 1. 309 pages, sans compter les deux préfaces et l’index.2. 2. Le premier livre traite des quadrupèdes, de la page 1 à la page 24 ; le deuxième, des amphibiens, de la page 24 à la page 25 ; le troisième, des insectes, de la page 36 à 61 ; le quatrième, des oiseaux, de la page 61 à la page 119 ; le cinquième, des poissons, de la page 119 à la page 191 ; le sixième, des mollusques, crustacés, animaux à carapaces et zoophytes, de la page 193 à la page 195 ; le septième correspond au supplément anatomique, de la page 195 à la page 213 et le huitième traite des différents genres de fossiles.3. 3. En ce qui concerne les animaux aquatiques, l’auteur sépare généralement les sanguins des animaux dépourvus de sang. Il compte parmi ces derniers les poissons à proprement parler et quelques quadrupèdes aquatiques. Il considère comme dépourvus de sang, les mollusques, crustacés et animaux à carapace qu’il a aussi incorporés dans la catégorie des poissons.4. 4. Il a séparé les poissons, à proprement parler, suivant la méthode d’Aldrovandi : par lieu de vie et selon ce qui recouvre leur corps : c’est en effet à partir de ces points qu’il déduit surtout des catégories.5. 5. Il est assez attentif et précis pour trouver la signification des noms de genres : il retient les noms spécifiques de la plupart, il emploie parfois ses propres dénominations, mais il n’y a pas de synonymes des auteurs. Très curieux pour recenser les noms utilisés dans les provinces anglaises, mais on ne trouve généralement aucune description des espèces, et s’il y en a parfois, elles sont très brèves.6. 6. Dans la mesure où cet homme très savant a recueilli cette encyclopédie zoologique de divers auteurs, on ne peut le considérer comme un ichtyologue à proprement parler.
43. ﹡L’Allemand Paul Neucrantz de Rostock, docteur en philosophie et en médecine, et physicien ordinaire de Lübeck, a écrit une réflexion médicale sur le hareng, sous le titre :
44. Paul Neucrantz, Sur le hareng, réflexion médicale, dans laquelle les bienfaits très recherchés et la très grande réputation du plus important des poissons sont admis et revendiqués.
45. À Lübeck, 1654, chez Gottfried Jäger, in-quarto.
46. Il mourut en 1671, le 24 mai, à l’âge de 66 ans.
47. ﹡Robert Sibbald a publié, en 1692, une étude des baleines.

Vue d’ensemble :

1. 1. Il établit quatre manières de différencier les baleines : dans un premier temps, il trie les baleines par ordre de grandeur ; dans un deuxième temps, selon le nombre de nageoires ; dans un troisième temps, suivant leur système de respiration : certaines ont en effet un évent dans le rostre, d’autres des narines ; dans un quatrième temps, suivant leur constitution orale : car les unes ont des dents, d’autres ont des lames de corne.2. 2. Après cette annonce (§ 1), il divise son traité en trois sections : la première contient les baleines plus petites qui ont des dents tant sur les deux mâchoires que sur une seule, qu’elles aient un évent ou des narines ; la deuxième contient les baleines plus grandes, qui n’ont des dents que sur la mâchoire inférieure, avec deux ou trois nageoires, et ayant des dents recourbées finissant en pointe ou moins courbées, finissant aplaties ; la troisième section contient les baleines portant, sur la mâchoire supérieure, des lames de corne, qui ont soit un évent, soit des narines et qui ont enfin trois nageoires.3. 3. Il énumère et décrit neuf espèces.
48. ﹡Francis Willughby, écuyer, quatre livres sur l’Histoire des poissons, publiés aux frais et avec l’accord de la Société Royale de Londres
49. Dans lesquels, non seulement, il traite des poissons comme genre, mais, toutes les espèces, tant celles transmises par d’autres que celles qui sont nouvelles, nombreuses et qui ne sont pas encore bien connues, sont aussi décrites soigneusement, selon une méthode respectant une organisation naturelle. Les représentations de celles-ci, autant qu’elles sont, peuvent toutes être considérées comme ayant été dessinées d’après nature, ou imprimées d’après les meilleurs exemples ; elles figurent là pour embellir les descriptions, gravées sur cuivre, avec beaucoup d’élégance, par la main de l’artiste. Avec un appendice comportant les histoires et les observations recueillies dans le supplément de l’œuvre.
50. La totalité de l’œuvre a été corrigée, harmonisée et complétée ; on a ajouté le premier et le deuxième livre en entier.
51. John Ray de la Société Royale d’Oxford, du Sheldonian Theatre, 1686, in-folio.

Contenu :

1. 1. Trois cent quarante-trois pages, sans compter la préface de J. Ray. 30 pages composent l’appendice, excepté l’index des noms des poissons.2. 2. L’œuvre entière est divisée en quatre livres ; les livres, en sections ; celles-ci, en chapitres et parfois certains sont divisés en parties, qui sont ensuite divisées en chapitres et les chapitres qui sont parfois divisés en paragraphes.3. 3. Le premier livre traite des poissons comme genre et contient 12 chapitres dont :
1. Le premier : définition du poisson.2. Le deuxième : parties externes des poissons.3. Le troisième : dissection rapide des poissons.4. Le quatrième : audition des poissons.5. Le cinquième : les branchies et la respiration des poissons.6. Le sixième : les autres parties internes.7. Le septième : la vessie natatoire.8. Le huitième : les mouvements des poissons.9. Le neuvième : la génération des poissons.10. Le dixième : la nourriture, l’âge et les autres éléments concernant les poissons.11. Le onzième : la répartition des poissons.12. Le douzième : catalogue des poissons anglais.
4. 4. Le deuxième livre traite des cétacés ou monstres des mers et il est composé de neuf chapitres, dans chacun desquels, à l’exception du premier, on décrit une espèce de cétacés.5. 5. Le troisième livre traite des poissons cartilagineux par espèce, et trois sections le divisent : la première contient 17 chapitres sur les poissons longs cartilagineux ; la deuxième, sur les poissons cartilagineux plats et les raies, compte 21 chapitres ; et la troisième contient 4 chapitres sur les poissons cartilagineux ovipares.6. 6. Le quatrième livre traite de tous les poissons ovipares, dont la plupart ont des piquants sur la peau, et il est divisé en cinq sections.7. 7. La première section renferme les poissons plats, ovipares, recouverts de piquants qui nagent, allongés de côté ; en un mot : le genre rhombinum et compte 17 chapitres.8. 8. La deuxième section contient les poissons anguilliformes, ou lisses, glissants et allongés, c’est-à-dire le genre des anguilles, des mustela, etc. Et contient 29 chapitres qui sont parfois divisés en longs paragraphes.9. 9. La troisième section renferme les poissons au corps arrondi voire sphérique : le genre orbiculaire, etc., et compte 14 chapitres, eux-mêmes parfois séparés en paragraphes.10. 10. La quatrième section traite des poissons recouverts de piquants, dont les11. dards des nageoires dorsales sont mous et flexibles ; quatre parties la composent.12. 11. La première partie contient les poissons dotés de trois nageoires sur le dos, ou genre des Aselli, et est composée de 10 chapitres.13. 12. La deuxième partie présente les poissons avec deux nageoires sans piquant sur le dos, et renferme 15 chapitres dont la plupart contiennent, au sein de longs paragraphes, la description complète d’un seul poisson. Cette partie classe, sans compter deux espèces d’aselli, celles du genre des thons, des truites, des goujons et de plusieurs autres poissons n’appartenant pas à ces genres.14. 13. La troisième partie traite des poissons de mer, qui ont une seule nageoire dorsale, molle, et elle contient 25 chapitres dont certains sont divisés en longs paragraphes.15. 14. La quatrième partie contient des poissons des fleuves, sans dents, ou le genre des carpes, et s’étend sur 34 chapitres.16. 15. La cinquième et dernière section décrit les poissons dont les nageoires dorsales ont des épines acérées ; cette section se subdivise en deux parties.17. 16. La première partie contient des poissons armés de piquants qui ont deux nageoires dorsales : dont la nageoire antérieure est dotée d’un piquant, il s’agit aussi du genre des grondins ou milans. Cette partie est divisée en 25 chapitres dont certains sont de longs paragraphes, contenant la description complète d’un seul poisson.18. 17. La seconde partie englobe les poissons armés de piquants à une nageoire dorsale dont les épines, à l’avant sont piquantes tandis qu’elles sont souples à l’arrière. Cette partie contient 56 chapitres, divisés parfois en paragraphes.19. 18. Un appendice de l’histoire naturelle des poissons a été ajouté à la fin du livre. Il contient d’abord les poissons de l’Inde orientale décrits par Johan Nieuhof, puis des suppléments variés concernant l’œuvre elle-même ajoutés par John Ray, Schwenckfeld, Tyson, Johnson, Martin Lister, Tancred Robinson, etc. de même que l’épilogue de l’œuvre.20. 19. Les lamproies sont une nourriture très appréciée des aselli. 2° Pour trouver les nourritures particulières des poissons, il est nécessaire de fréquemment disséquer leur estomac et d’observer soigneusement leur contenu. 3° Willughby a fréquenté et examiné attentivement, pour décrire les poissons, les principaux ports anglais et les marchés aux poissons des principales villes et marchés de Belgique, d’Allemagne, d’Italie et de France. 4° Il critique Guillaume Rondelet parce qu’il avait multiplié, plus que nécessaire, les espèces ; qui en effet, a observé autant d’espèces de muges, de soles, etc., que Rondelet en a décrit surtout quand on ne connaît qu’une espèce de muge ?
52. Francis Willughby, Ichtyographie, dédiée au très remarquable Maître Samuel Pepys, Président de la Société Royale de Londres, à l’assemblée et à ses membres.
53. On a noté avec †, un grand nombre d’images inconnues que Paul Van Sommer a créées et gravées à Londres.
54. Aux frais de la Société Royale de Londres, 1685, en grand folio.

Contenu :

1. 1. Cette œuvre a été imprimée à Londres et ne contient aucune description ; on n’y trouve que les noms et les illustrations.2. 2. On trouve, dans la totalité de l’ouvrage, cent quatre-vingt-huit feuilles ou planches gravées sur cuivre.3. 3. Chaque feuillet ou planche contient une seule image gravée sur cuivre, parfois deux voire trois, rarement quatre ou cinq, encore plus rarement six ou sept et quasiment jamais huit.4. 4. Les images sont très nombreuses et en dehors des images nouvelles, elles sont tirées de Marcgrave, Rondelet, Belon, et plus rarement de Gesner, Salviani, Schonefeld, Frasier et Baltnerus.5. 5. On distingue les feuilles, ou planches gravées sur cuivre par les lettres A, B, C de cette manière : A1, A2, B1, B2, etc. Les poissons, quand plusieurs sont représentés ensemble sur une même planche, sont accompagnés d’un numéro : 1, 2, 3, 4, etc.6. 6. Les planches en appendice, à la fin de l’œuvre, ne sont pas distinguées par des lettres, mais on note « première planche », « deuxième planche », « troisième planche » et ainsi de suite : on en trouve dix numérotées ; de la même manière qu’on l’a indiqué dans le paragraphe 5, les poissons sont numérotés 1, 2, 3, etc.7. Jugement :8. 7. Les images de Marcgrave sont les plus grossières de toutes, celles de Rondelet et Belon, un peu meilleures, cependant, les images grossières de Gesner semblent plus soignées que celles de Rondelet, et celles de Schonefeld et Salviani sont assez belles. Les images nouvelles, marquées par le signe † sont semblables à celles de Salviani et souvent assez belles ; de même les images de Frasier, celles de L. Baltnerus sont très belles et sont les plus soignées de toutes.9. 8. Les images inconnues, comme les autres, ne sont pas gravées par un même graveur sur cuivre et pour cette raison, elles varient beaucoup dans la qualité et le soin de l’esquisse, de sorte que l’une est toujours plus ou moins soignée qu’une autre.10. 9. Paul Van Somer, dont le nom est présent sur le frontispice, a gravé quelques images, mais celles-ci ne sont pas très bonnes.11. 10. Toutes les planches ont été gravées, payées par des membres de la Société ; c’est principalement le président Samuel Pepys qui a offert 60 planches, gravées à ses frais.