CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albertus Magnus - De animalibus liber XXIV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Albert Le Grand, Albertus Magnus, De animalibus, libri XXVI. Nach del Cölner Urschrift, Hermann Stadler (éd.), Münster, Aschendorff (Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters ; 16), 1920.

<38. Caeruleum>

Source : TC, De ceruleo (6, 14).
1. [α] Sol. coll.52, 411sourcesanguillas ad tricenos pedes longas educat Ganges. quem Statius Stabiosus inter paecipua miracula ait vermibus abundare caeruleis nomine et colore. Hi bina habent brachia longitudinis cubita non minus sena, adeo robustis viribus, ut elephantos ad potum ventitantes mordicus conprehensa ipsorum manu rapiant in profundum. Solin lui-même avait pris ses informations chez Pline.
[α] Plin. nat.9, 462sourcesIn Gange Indiae platanistas vocant, rostro delphini et cauda, magnitudine autem XVI cubitorum. In eodem esse Statius Sebosus haud modico miraculo adfert vermes, branchiis binis, sex cubitorum, caeruleos, qui nomen a facie traxerunt. His tantas esse vires, ut elephantos ad potus venientes mordicus comprehensa manu eorum abstrahant.
[β] AM
38. [α] Caeruleum est nomine et re caerulei coloris animal aquaticum quod Ganges fluvius nutrit, et habet brachia3philologieCe passage semble très corrompu. Chez Pline on a branchiis, les branchies, au nombre de deux, et c’est l’animal qui mesure six coudées ; Solin a transformé les deux branchies en deux bras (brachiis) et leur a donné une longueur de six coudées. Thomas de Cantimpré reprend Solin et ses erreurs et Albert le Grand suit Thomas de Cantimpré. duo longitudinis cubiti unius valde saeva, quibus ad portum4philologieLà encore, le texte a subi une altération : chez Pline et Solin, les cerulea attrapent les éléphants qui viennent à la rivière pour boire (ad potus chez Pline, ad potum chez Solin). Dans le texte de Thomas de Cantimpré, les éléphants ont disparu et potum est devenu portum, « le port », ajoutant un peu plus de confusion au passage. Albert le Grand suit Thomas de Cantimpré et reprend portum. fluminis magnas bestias rapit et trahit in profundum. [β] In nostris autem aquis hoc animal non invenitur.

Notes philologiques :

3. Ce passage semble très corrompu. Chez Pline on a branchiis, les branchies, au nombre de deux, et c’est l’animal qui mesure six coudées ; Solin a transformé les deux branchies en deux bras (brachiis) et leur a donné une longueur de six coudées. Thomas de Cantimpré reprend Solin et ses erreurs et Albert le Grand suit Thomas de Cantimpré. | 

4. Là encore, le texte a subi une altération : chez Pline et Solin, les cerulea attrapent les éléphants qui viennent à la rivière pour boire (ad potus chez Pline, ad potum chez Solin). Dans le texte de Thomas de Cantimpré, les éléphants ont disparu et potum est devenu portum, « le port », ajoutant un peu plus de confusion au passage. Albert le Grand suit Thomas de Cantimpré et reprend portum.

Notes de source :

1. anguillas ad tricenos pedes longas educat Ganges. quem Statius Stabiosus inter paecipua miracula ait vermibus abundare caeruleis nomine et colore. Hi bina habent brachia longitudinis cubita non minus sena, adeo robustis viribus, ut elephantos ad potum ventitantes mordicus conprehensa ipsorum manu rapiant in profundum. Solin lui-même avait pris ses informations chez Pline. | 

2. In Gange Indiae platanistas vocant, rostro delphini et cauda, magnitudine autem XVI cubitorum. In eodem esse Statius Sebosus haud modico miraculo adfert vermes, branchiis binis, sex cubitorum, caeruleos, qui nomen a facie traxerunt. His tantas esse vires, ut elephantos ad potus venientes mordicus comprehensa manu eorum abstrahant.