CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albertus Magnus - De animalibus liber XXIV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 08/09/2024. [En ligne : ]
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Albert Le Grand, Albertus Magnus, De animalibus, libri XXVI. Nach del Cölner Urschrift, Hermann Stadler (éd.), Münster, Aschendorff (Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters ; 16), 1920.

<60. Gladius>

Source : TC, De gladio maris monstro (6, 27).
1. [α] AM1sourcesBien qu’il existe un chapitre De gladio maris dans le livre de Thomas de Cantimpré, ce chapitre-ci, beaucoup plus long que celui de Thomas, semble entièrement original. Albert le Grand connaît l’espadon, comme il le dit explicitement, et tient à le faire savoir. Le contraste entre ce chapitre et ceux où il se contente d’abréger Thomas de Cantimpré est étonnant et montre à quel point Albert le Grand est parfois capable de se détacher de la réserve coutumière des encyclopédistes.
60. [α] Gladius est piscis quem nostrates militem vocant. Est hic piscis pellem habens delfini et figuram sturionis, nisi quod pellis plana est, non aspera, et, ubi finitur ad caudam, non paulatim terminatur in gracilitatem sed statim quasi absciso corpori infigitur cauda {1535} lata et bifurcata. Dicitur autem gladius quia nasus eius longus est plus quam ad longitudinem cubiti et dimidii et directe habet acumen et figuram gladii et est de substantia nigra quae durior est quam cornu et mollior quam os. Sub naso autem non habet os ad sugendum, ut sturio, sed ad comedendum ut salmo, et inferius mentum eius est triangulum et dentatum. Cum gladio autem occidit pisces et, ut dicunt, perforat naves. Hunc piscem vidi integrum mortuum et manibus contrectavi. Hic piscis est valde pinguis adipem habens in dorso sicut porcus.

Notes de source :

1. Bien qu’il existe un chapitre De gladio maris dans le livre de Thomas de Cantimpré, ce chapitre-ci, beaucoup plus long que celui de Thomas, semble entièrement original. Albert le Grand connaît l’espadon, comme il le dit explicitement, et tient à le faire savoir. Le contraste entre ce chapitre et ceux où il se contente d’abréger Thomas de Cantimpré est étonnant et montre à quel point Albert le Grand est parfois capable de se détacher de la réserve coutumière des encyclopédistes.