Copier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VI. Les monstres marins. », in Bibliothèque Ichtya,
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.LI. De tygnis Ponti [les thons du Pont1identificationThomas de Cantimpré distingue le « thon du Pont » du « thon de mer » (TC 6, 50) par le lieu de naissance du premier ; la seule autre caractéristique du thon du Pont, qui concerne la vue, est aussi une caractéristique du thon de mer. Voir aussi Ovide, Halieutiques, 92-94, poème écrit à Tomes (actuellement Constantza, Roumanie), en terre pontique : « La nature a varié le fond des eaux et elle n’a pas voulu que tous les poissons se tiennent au même endroit. Les uns aiment la pleine mer, comme les scombres, les lippures légers… et les thons timides qui s’enfuient par grands groupes » (et pavidi magno fugientes agmine thunni) : cité d’après Dumont 1976, 101.]
Lieux parallèles : AM, [Tygnus] (24, 124 (57)) ; VB De thynno (17, 132) ; VB De medicinis ex thynno (17, 133) ; HS, Thynnus (4, 97).
2. [α] Sol. coll.13, 13
[α] Le thon naît dans le Pont-Euxin, à ce que dit Solin. Et, en effet, il ne pond pas ailleurs, parce que les eaux y sont particulièrement douces. Il entre dans les rivières du côté droit et en sort du côté gauche. On croit qu’il en est ainsi parce qu’il voit mieux de l’œil droit que du gauche.
[α] Le thon naît dans le Pont-Euxin, à ce que dit Solin. Et, en effet, il ne pond pas ailleurs, parce que les eaux y sont particulièrement douces. Il entre dans les rivières du côté droit et en sort du côté gauche. On croit qu’il en est ainsi parce qu’il voit mieux de l’œil droit que du gauche.
Notes d'identification :
1. Thomas de Cantimpré distingue le « thon du Pont » du « thon de mer » (TC 6, 50) par le lieu de naissance du premier ; la seule autre caractéristique du thon du Pont, qui concerne la vue, est aussi une caractéristique du thon de mer. Voir aussi Ovide, Halieutiques, 92-94, poème écrit à Tomes (actuellement Constantza, Roumanie), en terre pontique : « La nature a varié le fond des eaux et elle n’a pas voulu que tous les poissons se tiennent au même endroit. Les uns aiment la pleine mer, comme les scombres, les lippures légers… et les thons timides qui s’enfuient par grands groupes » (et pavidi magno fugientes agmine thunni) : cité d’après Dumont 1976, 101.