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XXVIII. De ipothamo [l’hippopotame1]

2. [α] JV, Or. 88
[β] Plin. nat. 8, 95
[β] Sol. coll. 32, 30
[γ] JV, Or. 88
[δ] Sol. coll. 32, 31
[ε] Plin. nat. 8, 96
[ζ] Sol. coll. 32, 31
[η] JV, Or. 88
[θ] Plin. nat. 8, 95
[ι] Plin. nat. 11, 227
[κ] Plin. nat. 8, 96
[α] L’hippopotame, à ce que dit Pline2, est une bête qui de la même manière habite dans le Nil. Il naît sur la terre : il a autant de force dans l’eau et sur terre. Il est ordinairement plus grand que l’éléphant. Il a le museau relevé en arrière, les sabots fendus, la queue en tire-bouchon, [β] les dents prurigineuses3 et recourbées, semblables aux défenses des sangliers ; [γ] mais il a le dos et le hennissement du cheval. La nuit, il broute les récoltes, qu’il atteint en marchant comme à reculons, afin que lorsqu’il rebrousse chemin, le chasseur, dupé par ses empreintes, ne puisse lui tendre aucun piège. [δ] Lorsque cette bête est gonflée pour avoir trop mangé, elle recherche très avidement des roseaux fraîchement coupés [ε] ou des épines acérées et se roule longtemps au milieu de ceux-ci jusqu’à ce qu’elle se blesse en s’entaillant une veine de la patte, afin de se purger par cette saignée. [ζ] Il a les pieds plus sensibles aux blessures que toute autre partie du corps. Il soigne sa plaie avec diligence, jusqu’à ce que la blessure ait cicatrisé4. [η] On le trouve principalement dans les contrées de l’Inde. [θ] Son dos est impénétrable, à moins d’être imbibé d’eau. [ι] Avec sa peau, on tourne des lances5. [κ] Scaurus introduisit cette bête ainsi que cinq crocodiles dans les jeux romains, à ce que dit Pline.