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XLVII. De scilla [la scilla1]

2. [α] TC
[β]  LM, I, 14
[γ]  LR
[δ]  LM?, I, 14
[α] La scilla est un monstre de la mer comme la sirène. [β] Ce monstre, à ce que dit en toute vérité le philosophe Aldhelm, séjourne dans la mer qui sépare l’Italie et la Sicile. Il est l’ennemi des marins et de tous les hommes, dont le sang et la chair font son régal. Il a la tête et la poitrine semblables à celles d’une jeune fille, comme la sirène, mais une gueule large et béante, des dents effrayantes, le ventre d’un monstre et sa queue est pareille à celle du dauphin. [γ] Liber rerum: <Les scillas> ont une force prodigieuse et sont difficiles à vaincre dans l’eau ; sur la terre ferme, en revanche, elles ont moins de force et sont à peu près inoffensives. [δ] Aldhelm : Ces bêtes ont aussi une voix passablement mélodieuse et sont elles-mêmes étonnamment sensibles au chant.