Source de référence :

Fichier nativement numérique.

XXXVI. De nereidis [les néréides1]

2. [α] Plin. nat. 9, 9?
[β] TC
De même, les néréides sont des bêtes marines. À ce que dit Pline,[α] elles ont tout le corps hérissé, et leur apparence présente quelque ressemblance avec l’homme. Lorsque l’une d’elles, reproduisant la condition <des mortels>, doit mourir, les riverains entendent au loin ses gémissements et ses lamentations, [β] et sa tristesse est l’aveu que devoir mourir est une souffrance pour les mortels. Nous pourrions dire qu’elle est l’image de l’âme malheureuse, elle qui, tout comme l’homme, avait une fausse apparence de raison ; mais comme elle est toute hérissée d’infamie, au terme de sa vie, ce sont les démons qui la contraignent à s’en aller2. Et nul doute que, triste et tremblante, elle ne crie et ne se lamente, mais en vain, car elle est promise aux flammes éternelles.