CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VI. Les monstres marins.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence

Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

XXXVI. De nereidis [les néréides1identificationLes Néréides étaient les nymphes bienveillantes de la mer, filles de Nérée et de Doris. Mais Pline (Plin. nat. 9, 9-11) certifie que certains en ont vu. La description qui figure dans le Liber de natura rerum ne permet pas de reconnaître exactement ces figures mythologiques, mais on est aussi bien loin du ver marin qui porte ce nom actuellement.]

Lieux parallèles : AM, [Nereides] (24, 86 (45)) ; VB De nereide et orcha (17, 121) ; HS, Nereides et orcha (4, 64).
2. [α] Plin. nat.9, 9?
[β] TC
De même, les néréides sont des bêtes marines. À ce que dit Pline,[α] elles ont tout le corps hérissé, et leur apparence présente quelque ressemblance avec l’homme. Lorsque l’une d’elles, reproduisant la condition <des mortels>, doit mourir, les riverains entendent au loin ses gémissements et ses lamentations, [β] et sa tristesse est l’aveu que devoir mourir est une souffrance pour les mortels. Nous pourrions dire qu’elle est l’image de l’âme malheureuse, elle qui, tout comme l’homme, avait une fausse apparence de raison ; mais comme elle est toute hérissée d’infamie, au terme de sa vie, ce sont les démons qui la contraignent à s’en aller2traductionLe texte de Thomas et surtout le sens d’exire sont difficiles à comprendre. On pourrait aussi proposer : « au terme de sa vie, elle est contrainte par les démons de quitter ce faux-semblant ».. Et nul doute que, triste et tremblante, elle ne crie et ne se lamente, mais en vain, car elle est promise aux flammes éternelles.

Notes d'identification :

1. Les Néréides étaient les nymphes bienveillantes de la mer, filles de Nérée et de Doris. Mais Pline (Plin. nat. 9, 9-11) certifie que certains en ont vu. La description qui figure dans le Liber de natura rerum ne permet pas de reconnaître exactement ces figures mythologiques, mais on est aussi bien loin du ver marin qui porte ce nom actuellement.

Notes de traduction :

2. Le texte de Thomas et surtout le sens d’exire sont difficiles à comprendre. On pourrait aussi proposer : « au terme de sa vie, elle est contrainte par les démons de quitter ce faux-semblant ».