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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.XIV. De ceruleo1identificationCet animal est fantaisiste. Comme on peut le voir dans les notes qui accompagnent le texte latin, le texte de Pline a été déformé à tel point au fil de sa transmission qu’il est impossible de proposer une identification pour l’animal tel que le décrivent les encyclopédistes. De Saint-Denis 1947, 15-16, assimile le caeruleus au glaucus (Prionace glauco Linné, 1758) à cause de la similitude de couleur, caeruleus signifiant bleu foncé et glaucus bleu-vert, mais cela ne peut convenir ici. On trouvera d’autres identifications possibles pour ce poisson (congre, murène, sangsue) dans De Saint-Denis 1955, 111, n. 2. Le caeruleum est aussi mentionné par Ctésias (Indica, F 45 (46)), qui parle longuement de ce ver gigantesque, seul gros animal selon lui à vivre dans l’Indus, mais ne lui donne pas de nom. Élien (Ael. NA 5, 3) reprend le récit de Ctésias en le développant. Voir aussi Solin (Polyhistor, 52, 41), qui reprend Pline.
[β] Sol. coll.52, 41
[α] Il existe un monstre marin, à ce que dit Solin, [β] dont le nom et la couleur sont ceruleum ; c’est le Gange qui le nourrit. Cette bête a deux bras longs de plus de six coudées2explication2,70 m environ.. Ce monstre est doté d’une telle force qu’il attrape en les mordant des bêtes immenses qui viennent au port et les entraîne avec ses bras dans les profondeurs.
Notes d'identification :
1. Cet animal est fantaisiste. Comme on peut le voir dans les notes qui accompagnent le texte latin, le texte de Pline a été déformé à tel point au fil de sa transmission qu’il est impossible de proposer une identification pour l’animal tel que le décrivent les encyclopédistes. De Saint-Denis 1947, 15-16, assimile le caeruleus au glaucus (Prionace glauco Linné, 1758) à cause de la similitude de couleur, caeruleus signifiant bleu foncé et glaucus bleu-vert, mais cela ne peut convenir ici. On trouvera d’autres identifications possibles pour ce poisson (congre, murène, sangsue) dans De Saint-Denis 1955, 111, n. 2. Le caeruleum est aussi mentionné par Ctésias (Indica, F 45 (46)), qui parle longuement de ce ver gigantesque, seul gros animal selon lui à vivre dans l’Indus, mais ne lui donne pas de nom. Élien (Ael. NA 5, 3) reprend le récit de Ctésias en le développant. Voir aussi Solin (Polyhistor, 52, 41), qui reprend Pline.
Notes d'explication :
2. 2,70 m environ.