CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Jean de Cuba - Hortus sanitatis, Tractatus de piscibus IV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 05/10/2024. [En ligne : ]
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Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons, Catherine Jacquemard, Brigitte Gauvin, Marie-Agnès Lucas-Avenel, Presses universitaires de Caen, Caen, 2013.consultable en ligne

Capitulum LXIIII2apparatcaput 63 1536.

Nereides et orcha3apparatorca 1536 ut semper.

Nereides et orcha (Épernay, BM, Inc. 3017)

1. VB SN, 17, 121, 1-2
[] compil.
[α] TC nat.6, 36
VB SN, 17, 121, 2
Isidorus4apparatisidorus non hab. VB.5philologieIl n’est fait aucune mention des nereides dans les Étymologies d’Isidore de Séville. La source est Thomas de Cantimpré, dont Vincent de Beauvais n’a repris que quelques morceaux, qu’il a copiés presque à l’identique. Les informations sont empruntées à Plin. nat. 9, 9..[α] Nereides sunt beluae6apparatbelua 1491 Prüss1. marinae toto corpore hirsutiis7apparathirsutis 1491 Prüss1 hirsutae et 1536. hispidae. Habentque speciem aliquam formatam cum homine. Horum aliqua cum mortalis conditionis imitatrix emori debet, auditur procul gemitus ejus ac planctus8apparatpost planctus hab. actor VB2 auctor VBd..[β] De his9apparatpost his hab. autem VB. plenius10apparatplenius… superius : superius… plenius VB. dictum est superius in capitulo Balaena11apparatbalaena : de monstris marinis et etiam de orchis in capitulo de balaenis VB.12philologieLes néréides ne sont pas mentionnées dans le chapitre de l’Hortus sanitatis consacré à la baleine (ch. 14). Le renvoi interne n’a pas été composé par l’auteur de l’Hortus sanitatis, mais a été repris en partie seulement à Vincent de Beauvais (voir l’apparat critique), qui le faisait apparaître sous le marqueur Actor. Celui-ci renvoyait au chapitre sur les monstres marins – absent de l’Hortus sanitatis – pour les néréides (VB 17, 100), et à celui sur les baleines (VB 17, 34) pour les orques..
2. VB SN, 17, 121, 3
[γ] TC nat.6, 39, 1-9
Ex Libro de naturis rerum13philologieLe texte de Thomas de Cantimpré n’est que très peu modifié. Il est délesté cependant d’un long développement théologique et moral sur la baleine et l’orque, allégorie du mal. Les éléments de description viennent de Plin. nat. 9, 12-13.. [γ] Orchum14apparatorca 1536. monstrum marinum est, ut ait Plinius ; ejus15apparatcujus VB. imago nulla potest exprimi representatione, nisi quod sit mollis16apparatmoles VB.17philologieLe terme mollis des éditions de l’Hortus sanitatis est une erreur pour moles de Vincent de Beauvais, conformément à Thomas de Cantimpré, d’où la traduction « une immense masse de chair ». Vérard a bien lu mollis : « il est grandement de mole chair ». L’adjectif n’apparaît pas dans la description de l’orque, déjà faite dans le chapitre sur la baleine, où l’on retrouve les mêmes informations., carnis immensae. Haec18apparathoc 1536. balaenas gravi odio persequitur : dentibus truculentis secreta feminarum irrumpit19apparatirrumpunt 1491 Prüss1. ac morsu lacerat. Illae vero ad flexum immobiles, ad repugnandum inertes, pondere suo oneratae ac pinnis invalidae, solum noverunt auxilium in altum mare refugere seque toto oceano defendere. Econtra vero orchae20apparatorcae 1536. in malitia pertinaces laborant fugientibus occurrere et incautas angustiis trucidare, in vada urgere, saxis illidere21philologieVoir Verg. Aen. 1, 112, illiditque uadis [sc. naues]., etc.22apparatetc. non hab. VBd..

Notes d’apparat :

2. caput 63 1536. | 

3. orca 1536 ut semper. | 

4. isidorus non hab. VB. | 

6. belua 1491 Prüss1. | 

7. hirsutis 1491 Prüss1 hirsutae et 1536. | 

8. post planctus hab. actor VB2 auctor VBd. | 

9. post his hab. autem VB. | 

10. plenius… superius : superius… plenius VB. | 

11. balaena : de monstris marinis et etiam de orchis in capitulo de balaenis VB. | 

14. orca 1536. | 

15. cujus VB. | 

16. moles VB. | 

18. hoc 1536. | 

19. irrumpunt 1491 Prüss1. | 

20. orcae 1536. | 

22. etc. non hab. VBd.

Notes philologiques :

5. Il n’est fait aucune mention des nereides dans les Étymologies d’Isidore de Séville. La source est Thomas de Cantimpré, dont Vincent de Beauvais n’a repris que quelques morceaux, qu’il a copiés presque à l’identique. Les informations sont empruntées à Plin. nat. 9, 9. | 

12. Les néréides ne sont pas mentionnées dans le chapitre de l’Hortus sanitatis consacré à la baleine (ch. 14). Le renvoi interne n’a pas été composé par l’auteur de l’Hortus sanitatis, mais a été repris en partie seulement à Vincent de Beauvais (voir l’apparat critique), qui le faisait apparaître sous le marqueur Actor. Celui-ci renvoyait au chapitre sur les monstres marins – absent de l’Hortus sanitatis – pour les néréides (VB 17, 100), et à celui sur les baleines (VB 17, 34) pour les orques. | 

13. Le texte de Thomas de Cantimpré n’est que très peu modifié. Il est délesté cependant d’un long développement théologique et moral sur la baleine et l’orque, allégorie du mal. Les éléments de description viennent de Plin. nat. 9, 12-13. | 

17. Le terme mollis des éditions de l’Hortus sanitatis est une erreur pour moles de Vincent de Beauvais, conformément à Thomas de Cantimpré, d’où la traduction « une immense masse de chair ». Vérard a bien lu mollis : « il est grandement de mole chair ». L’adjectif n’apparaît pas dans la description de l’orque, déjà faite dans le chapitre sur la baleine, où l’on retrouve les mêmes informations. | 

21. Voir Verg. Aen. 1, 112, illiditque uadis [sc. naues].