CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Jean de Cuba - Hortus sanitatis, Tractatus de piscibus IV.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 13/10/2024. [En ligne : ]
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Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons, Catherine Jacquemard, Brigitte Gauvin, Marie-Agnès Lucas-Avenel, Presses universitaires de Caen, Caen, 2013.consultable en ligne

Capitulum VII2apparatcaput 6 1536.

Asturam

Asturam (Épernay, BM, Inc. 3017)

1. [α] AM DA, 24, 5 (9)
Albertus in libro De naturis animalium. [α] Asturam3apparatastaraz AM. piscis est qui tempore veris et autumni in spumis pluvialibus generatur et in eis ebullit sicut vermis4apparatvermes AM. ex stercoribus animalium. Dicitur etiam ex luto generari. Hic piscis, impatiens claritatis solis, fugit ad umbras arborum quas in aquas projiciunt. Calorem tamen diligunt et habent5apparathunc quaerentes AM.6philologieL’observation d’Albert le Grand était formulée avec logique : « ils aiment la chaleur, et ils vont la chercher en remontant du fond à la rive ». Avec l’omission de quaerentes, qui a entraîné vraisemblablement la transformation de hunc, devenu aberrant, en habent, l’Hortus sanitatis continue d’offrir un texte lisible, mais décousu (la traduction de Vérard a fait l’économie de habent, jugé sans doute redondant et peu explicite, sans apporter plus de liant au raisonnement : « néanmoins il aime la chaleur. Il nage du parfond à la rive »). ; de7apparata AM. profundo ad ripam natant. Tempore siccitatis non8apparatnon non hab. AM. abundant9philologieL’absence de négation devant le premier habundant dans le texte d’Albert le Grand, tel qu’il est édité par Stadler, semble presque relever d’un non-sens que Kitchell & Resnick 1999, 1661, peinent à justifier : l’asturaz serait abondant et quand il fait sec et quand il fait chaud et humide. En revanche, la citation telle qu’elle figure dans l’Hortus sanitatis est parfaitement cohérente et conforme à l’observation transmise par Aristote., sed quando multae sunt pluviae et calidae, abundant.

Notes d’apparat :

2. caput 6 1536. | 

3. astaraz AM. | 

4. vermes AM. | 

5. hunc quaerentes AM. | 

7. a AM. | 

8. non non hab. AM.

Notes philologiques :

6. L’observation d’Albert le Grand était formulée avec logique : « ils aiment la chaleur, et ils vont la chercher en remontant du fond à la rive ». Avec l’omission de quaerentes, qui a entraîné vraisemblablement la transformation de hunc, devenu aberrant, en habent, l’Hortus sanitatis continue d’offrir un texte lisible, mais décousu (la traduction de Vérard a fait l’économie de habent, jugé sans doute redondant et peu explicite, sans apporter plus de liant au raisonnement : « néanmoins il aime la chaleur. Il nage du parfond à la rive »). | 

9. L’absence de négation devant le premier habundant dans le texte d’Albert le Grand, tel qu’il est édité par Stadler, semble presque relever d’un non-sens que Kitchell & Resnick 1999, 1661, peinent à justifier : l’asturaz serait abondant et quand il fait sec et quand il fait chaud et humide. En revanche, la citation telle qu’elle figure dans l’Hortus sanitatis est parfaitement cohérente et conforme à l’observation transmise par Aristote.