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X. De accipendre [l’esturgeon1]

2. [α] Plin. nat. 9, 60
[β] TC
[α] L’esturgeon est un poisson, à ce qu’en dit Pline, très prisé des Anciens2. Il est le seul à avoir sur tout le corps les écailles tournées vers la bouche, contrairement à la disposition habituelle chez tous les poissons3. [β] Ce poisson représente les clercs habiles à instruire et à plaider une cause, qui transforment généralement la protection du corps ecclésial, dont les fidèles sont les membres, en joute oratoire, sans prendre garde d’observer qu’il n’est aucune fin à la controverse. Et, tandis que la plupart ne se soucient pas de penser à Dieu et aux scrupules de leur conscience, ils tentent de faire valoir le faux à la place du vrai ou le vrai dans le faux des arguties : hélas, malheur à de tels hommes et malheur à eux, une seconde et une troisième fois encore ! Ce sont les malheurs de la faute et ceux du châtiment4.