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LXXII. De scolopendris [les scolopendres1]

2. [α] Plin. nat. 9, 145
[β] TC
[α] Les scolopendres de mer, à ce que dit Pline, sont semblables aux scolopendres terrestres, qu’on appelle les « mille-pattes ». Quand elles ont absorbé un hameçon, elles vomissent tout sur le fond2, jusqu’à ce qu’elles aient recraché l’hameçon, et ensuite elles réingèrent leur nourriture3. [β] Ces poissons représentent ceux qui, lorsqu’ils ont pris conscience du danger que représentent pour eux les richesses terrestres, les rejettent et adoptent la vie en communauté d’un monastère. Après qu’ils y ont séjourné quelque temps et qu’ils ont cessé de se satisfaire des ressources communes, de nouveau ils accumulent des biens pour eux-mêmes et deviennent pires qu’ils ne l’étaient car, comme des chiens qui retournent à leur vomi, ils courent à leur perdition à cause de leurs richesses4.