CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXXXVII. De uranoscopo [l’uranoscope1identificationL’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758) est aussi appelé rat de mer ou rascasse blanche. Le nom est emprunté au grec οὐρανοσκόπος, signifiant « qui regarde le ciel » ; voir D’Arcy Thompson 1947, 98-99, s. v. Kallionymos ; De Saint-Denis 1947, 118.]

Lieux parallèles : HS, Uranoscopus (4, 102).
2. [α] Isid. orig.12, 6, 35
[β] TC
[α] L’uranoscope est un poisson de mer qui tire son nom de son unique œil. Il possède, en effet, un œil unique, situé au sommet du crâne et à la vision si pénétrante qu’aucun piège ne lui reste caché2explicationL’uranoscope a bien deux yeux, mais très rapprochés, comme de nombreux poissons plats..[β] Il représente Dieu lui-même, dans sa singulière prévoyance et sa singulière providence, lui dont les yeux plus lumineux que le soleil3philologiesuper introduit ici le complément du comparatif lucidiores ; la comparaison, dans la même formulation, est empruntée à l’Ecclésiastique 23, 28 : oculi Domini multo plus lucidiores super solem circumspicientes omnes vias hominum et profundum abyssi et hominum corda intuentes in absconsas partes. regardent les bons comme les méchants.

Notes philologiques :

3. super introduit ici le complément du comparatif lucidiores ; la comparaison, dans la même formulation, est empruntée à l’Ecclésiastique 23, 28 : oculi Domini multo plus lucidiores super solem circumspicientes omnes vias hominum et profundum abyssi et hominum corda intuentes in absconsas partes.

Notes d'identification :

1. L’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758) est aussi appelé rat de mer ou rascasse blanche. Le nom est emprunté au grec οὐρανοσκόπος, signifiant « qui regarde le ciel » ; voir D’Arcy Thompson 1947, 98-99, s. v. Kallionymos ; De Saint-Denis 1947, 118.

Notes d'explication :

2. L’uranoscope a bien deux yeux, mais très rapprochés, comme de nombreux poissons plats.