Source de référence :

Fichier nativement numérique.

XXVIII. De die [l’« éphémère »1]

2. [α] Arist. HA, 490 a 31 MS
[β] TC
[α] Le dies [l’éphémère] est un poisson de mer, à ce qu’en dit Aristote, qui, une fois adulte, ne vit que l’espace d’une journée. Et c’est pourquoi on l’appelle éphémère, puisqu’un seul jour voit sa naissance, sa maturité et sa fin rapide. [β] Et en cela, la nature est vraiment merveilleuse, elle qui contraint un animal créé seulement pour la vie à quitter la vie si vite. Et on ici remarque le zèle du Créateur, car cet animal possède deux nageoires2 et des pieds, tandis qu’il est dépourvu de sang. Mais quel intérêt pour lui d’avoir des pieds ou des nageoires quand il est destiné à un si bref office ? En vérité, la raison suffisante en est que les merveilles de Dieu sont célébrées dans ses créatures3.