CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 23/11/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence

Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

XIII. De aforo [l’« écume » : le lançon équille ?1identificationAristote distingue parmi les tout petits poissons une espèce qu’il appelle l’écume, ἀφρός. Il est tentant de voir dans le vocable aforus une forme issue du grec ἀφρός comme le fait J. André dans son commentaire à Isidore (André 1986, 205, n. 385). On notera que si Louis 1973, 86, retient pour traduire ἀφυή les équivalents génériques de menu fretin, menuaille, blanchaille (ou peut-être civelle), il propose d’identifier l’ἀφρός, « l’écume », avec le lançon équille.]

Aforus : cf. De alphoraz, ch. 7, 3 ; De astaraz, ch. 7, 4.
Lieux parallèles : AM, [Afforus] (24, 13 (11)) ; HS, Alphoram (4, 1) ; HS, Afferus (4, 9).
2. [α] Isid. orig.12, 6, 40
[β] TC
[α] L’aforus est un tout petit poisson qui, à ce qu’en dit Isidore, ne peut pas être attrapé à l’hameçon à cause de sa petite taille.[β] Bienheureuse donc, et vraiment bienheureuse, l’humilité des petits et la petitesse des humbles que la méchanceté foncière de la gloutonnerie vicieuse ne peut pas abuser et que les ennemis du genre humain ne peuvent prendre dans leurs filets ! En effet, l’humilité ignore la chute.

Notes d'identification :

1. Aristote distingue parmi les tout petits poissons une espèce qu’il appelle l’écume, ἀφρός. Il est tentant de voir dans le vocable aforus une forme issue du grec ἀφρός comme le fait J. André dans son commentaire à Isidore (André 1986, 205, n. 385). On notera que si Louis 1973, 86, retient pour traduire ἀφυή les équivalents génériques de menu fretin, menuaille, blanchaille (ou peut-être civelle), il propose d’identifier l’ἀφρός, « l’écume », avec le lançon équille.