Source de référence :

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III. De alphoraz [le poisson-écume : le lançon équille1 ?]

2. [α] Arist. HA, 569 b 28 MS
[β] Arist. HA, 569 a 12-17 MS
[γ] Arist. HA, 569 b 29-30 MS
[α] L’alphoraz est un poisson, à ce qu’en dit Aristote. Il n’est pas engendré, mais il naît de la chaleur et de l’humidité, [β] et ce dans les lieux bourbeux qui viennent parfois à manquer d’eau. Il se développe donc à partir de cette vase putréfiée, quand une pièce d’eau est à sec ; à la naissance, il ressemble à un vermisseau, puis, lorsque l’eau monte, ce ver grandit et prend sa forme de poisson. Mais il ne vit que peu de temps et se décompose rapidement. [γ] Des marins ont rapporté que ce poisson se décompose jusqu’à la tête et aux yeux et qu’alors il renaît une seconde fois et continuera de vivre longtemps.