CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXXIII. De stella pisce [le « poisson-étoile » : l’étoile de mer1identificationLe nom scientifique de l’étoile de mer est Asterias rubens Linné, 1758. Voir De Saint-Denis 1947, 109.]

Lieux parallèles : AM, [Stella] (24, 108 (??)) ; HS, Stella (4, 90).
2. [α] Plin. nat.9, 183
[β] Arist. HA.548 a 7 MS
[β] Plin. nat.9, 183
[γ] Arist. HA.548 a 7 MS
[α] L’étoile est un poisson de la mer occidentale qui a presque la forme d’une étoile. Il a de la chair à l’intérieur, mais, à l’extérieur, une peau très rugueuse.[β] Aristote et Pline racontent qu’il possède une chaleur ignée si bien qu’il brûle tout ce qu’il a attiré dans la mer2explicationL’Antiquité attribuait à l’étoile de mer quelque chose du caractère igné des étoiles célestes, comme le montre le texte de Pline. Cette notation est déjà chez Arist. HA 548 a 7-10 : « L’étoile de mer, comme on l’appelle, est si chaude par nature que ce qu’elle saisit, relâché immédiatement, peut se trouver complètement consumé. Et l’on dit même que c’est un très grand fléau dans le détroit de Pyrrha » (Louis 1968, 29). Le toponyme Pyrrha évoque en lui-même le feu..[γ] Quand il a ingéré un animal, on le retrouve plus tard dans son ventre aussi dur qu’un pain qu’on a recuit.

Notes d'identification :

1. Le nom scientifique de l’étoile de mer est Asterias rubens Linné, 1758. Voir De Saint-Denis 1947, 109.

Notes d'explication :

2. L’Antiquité attribuait à l’étoile de mer quelque chose du caractère igné des étoiles célestes, comme le montre le texte de Pline. Cette notation est déjà chez Arist. HA 548 a 7-10 : « L’étoile de mer, comme on l’appelle, est si chaude par nature que ce qu’elle saisit, relâché immédiatement, peut se trouver complètement consumé. Et l’on dit même que c’est un très grand fléau dans le détroit de Pyrrha » (Louis 1968, 29). Le toponyme Pyrrha évoque en lui-même le feu.