CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 07/12/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

XXXVII. De fundula. [le « petit poisson de fond »1identificationIl est difficile d’identifier la fundula d’après la brève notice de Thomas de Cantimpré. Gesner (Nomenclator, 293) considère fundula comme une variante du nom masculin fundulus et l’assimile avec le poisson nommé Gobitis fluviatilis barbulata par Rondelet, Lochia par Belon (d’après le fr. « loche ») et le poisson nommé Grundele/fundulus en Allemagne (voir Figulus, Ichtyologia, 29) ; mais celui-ci semble être plutôt le goujon. Certains pensent aussi que le Grundele serait le poisson thedo d’Ausone, dont on ne sait rien ; Gesner donne comme équivalents vernaculaires fondola en italien et loche ou lochette en français.]

2.
3. [α] TC?
[α] La fundula est un petit poisson de rivière. Il tire son nom de sa nature2sourcesD’après Cipriani 2017, 71, cette expression indique un témoignage personnel de Thomas de Cantimpré., car il recherche toujours le fond. On l’aperçoit donc rarement, sinon jamais, à la surface de l’eau. Il offre une chair tendre, mais plutôt indigeste. Il est de couleur changeante ; il est plus long que sa grosseur ne le réclame.

Notes d'identification :

1. Il est difficile d’identifier la fundula d’après la brève notice de Thomas de Cantimpré. Gesner (Nomenclator, 293) considère fundula comme une variante du nom masculin fundulus et l’assimile avec le poisson nommé Gobitis fluviatilis barbulata par Rondelet, Lochia par Belon (d’après le fr. « loche ») et le poisson nommé Grundele/fundulus en Allemagne (voir Figulus, Ichtyologia, 29) ; mais celui-ci semble être plutôt le goujon. Certains pensent aussi que le Grundele serait le poisson thedo d’Ausone, dont on ne sait rien ; Gesner donne comme équivalents vernaculaires fondola en italien et loche ou lochette en français.

Notes de source :

2. D’après Cipriani 2017, 71, cette expression indique un témoignage personnel de Thomas de Cantimpré.