Copier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière. », in Bibliothèque Ichtya,
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.IX. De abarenon [l’athérine ?1identificationL’origine des formes abremon/abarenon et des informations données par Thomas de Cantimpré remonte à la traduction d’Aristote par Michel Scot où les formes abarino (Arist. HA 610 b 6 MS) et abareni (Arist. HA 571 a 6 MS) correspondent à des emplois du grec ἀθερίνη, l’athérine, Atherina hepsetus Linné, 1758 (voir D’Arcy Thompson 1947, 3 et Kitchell & Resnick 1999, 1660, n. 49).]
Lieux parallèles : AM, [Abarenon] (24, 9 (10)) ; VB, De abrenone, et achande et accipendre, albirez alphoraz (17, 29) ; HS, Abremon (4, 1).
2. [α] ?
[β] Arist. HA, 571 a 2 MS
[γ] TC?
[α] L’abarenon est un poisson fécond,à ce qu’en dit Aristote, qui pond beaucoup d’œufs. Il n’a pas la capacité des autres poissons à pondre les œufs qu’ils ont formés grâce au mouvement et au contact de la mer.[β] Quand il est sur le point de pondre, ce poisson, par une sorte d’instinct naturel, frotte donc son ventre contre le sable,[γ] qui est rugueux au contact et salé au goût, et c’est ainsi qu’il pond les œufs qu’il a formés et qu’il donne naissance à des petits, une fois le temps nécessaire écoulé pour la maturation.
[β] Arist. HA, 571 a 2 MS
[γ] TC?
[α] L’abarenon est un poisson fécond,à ce qu’en dit Aristote, qui pond beaucoup d’œufs. Il n’a pas la capacité des autres poissons à pondre les œufs qu’ils ont formés grâce au mouvement et au contact de la mer.[β] Quand il est sur le point de pondre, ce poisson, par une sorte d’instinct naturel, frotte donc son ventre contre le sable,[γ] qui est rugueux au contact et salé au goût, et c’est ainsi qu’il pond les œufs qu’il a formés et qu’il donne naissance à des petits, une fois le temps nécessaire écoulé pour la maturation.
Notes d'identification :
1. L’origine des formes abremon/abarenon et des informations données par Thomas de Cantimpré remonte à la traduction d’Aristote par Michel Scot où les formes abarino (Arist. HA 610 b 6 MS) et abareni (Arist. HA 571 a 6 MS) correspondent à des emplois du grec ἀθερίνη, l’athérine, Atherina hepsetus Linné, 1758 (voir D’Arcy Thompson 1947, 3 et Kitchell & Resnick 1999, 1660, n. 49).