CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXXXV. De tymallo [l’ombre1identificationD’après De Saint-Denis 1947, 117-118, l’umbra est soit l’ombrine (Umbrina cirrhosa Linné, 1758) qui doit son nom à sa couleur sombre, soit, chez Ausone, l’ombre fluviatile (Salmo thymallus Linné, 1758). Plin. nat. 32, 151, a conservé le nom grec de ce poisson (σκίαινα) translittéré en sciaena. Voir De Saint-Denis 1947, 102 et 117 ; D’Arcy Thompson 1947, 241-243.]

Lieux parallèles : AM, [Timallus] (24, 130 (??)) ; HS, Titimalllus (4, 92).
2. [α] Isid. orig.12, 6, 29
[α] Le tymallus [l’ombre] tire son nom d’une fleur2explicationSelon Muus & Dahlström 2003, 74, la chair de l’ombre a en effet un goût de thym. : il existe en effet une fleur qui se nomme le thym. C’est un poisson de mer, à ce que dit Isidore, et, bien qu’il soit d’apparence élégante et de saveur plaisante, cependant il embaume puissamment, comme la fleur, et de son corps se dégagent des parfums3explicationLa nuance d’opposition introduite par tamen est difficile à saisir. Faut-il comprendre qu’une odeur forte, fût-ce celle du thym, est systématiquement considérée comme désagréable ? En tout cas le tamen est déjà présent dans le texte d’Isidore..

Notes d'identification :

1. D’après De Saint-Denis 1947, 117-118, l’umbra est soit l’ombrine (Umbrina cirrhosa Linné, 1758) qui doit son nom à sa couleur sombre, soit, chez Ausone, l’ombre fluviatile (Salmo thymallus Linné, 1758). Plin. nat. 32, 151, a conservé le nom grec de ce poisson (σκίαινα) translittéré en sciaena. Voir De Saint-Denis 1947, 102 et 117 ; D’Arcy Thompson 1947, 241-243.

Notes d'explication :

2. Selon Muus & Dahlström 2003, 74, la chair de l’ombre a en effet un goût de thym. | 

3. La nuance d’opposition introduite par tamen est difficile à saisir. Faut-il comprendre qu’une odeur forte, fût-ce celle du thym, est systématiquement considérée comme désagréable ? En tout cas le tamen est déjà présent dans le texte d’Isidore.