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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.XXIX. De delphinis [les dauphins1identificationLes dauphins ? Les marsouins ?]
[β] JV Or.90
[γ] TC?
[α] Il existe une autre2explicationL’emploi étrange du terme aliud renvoie sans doute aux deux espèces de dauphins traitées parmi les monstra. Peut-être est-ce une rémanence d’un état antérieur du texte où les trois chapitres sur les dauphins étaient réunis en un même livre ? espèce de dauphins, mais de plus petite taille que les monstrueux3explicationQue veut dire Thomas de Cantimpré par le terme beluis ? Fait-il allusion aux deux catégories d’animaux qu’il a classées dans le livre VI, consacré aux monstres marins,sous le nom de delphinus et delphinus alterius speciei à savoir les dauphins et un animal plus mystérieux, vivant dans le Nil et ennemi des crocodiles, qu’il éventre de ses aiguillons dorsaux ? Parle-t-il des dauphins par rapport aux marsouins ? C’est impossible à dire. dauphins, à ce qu’en dit Isidore,4explicationLe travail de Thomas de Cantimpré semble ici complexe. Il emprunte bien à Isidore de Séville des renseignements, mais en les reformulant et en les modifiant : voir Isid. orig. 12, 6, 11 : nihil in mari uelocius istis, nam plerumque salientes transuolant. Quando autem praeludunt in fluctibus et undarum se molibus saltu praecipiti feriunt, tempestastes significare uidentur. Hi proprie simones nominantur, « aucun animal marin n’est plus rapide qu’eux, car ils survolent généralement d’un bon les navires. Quand ils jouent sur les flots et se heurtent à la masse des eaux en sautant la tête la première, ils annoncent visiblement le mauvais temps. On les appelle proprement simones » (trad. André 1986, 188). Par ailleurs, un fragment de la notice est la reprise, cette fois littérale, de Jacques de Vitry, et non d’Isidore de Séville.[β] , qu’on voit, à l’approche d’une tempête, jouer à la surface des eaux.[γ] Les marins prévoient à ce signe qu’une tempête menace. Ils ont une telle énergie dans leur corps agile qu’ils sont capables de bondir de l’autre côté d’un bateau.
Notes d'identification :
1. Les dauphins ? Les marsouins ?
Notes d'explication :
2. L’emploi étrange du terme aliud renvoie sans doute aux deux espèces de dauphins traitées parmi les monstra. Peut-être est-ce une rémanence d’un état antérieur du texte où les trois chapitres sur les dauphins étaient réunis en un même livre ? |
3. Que veut dire Thomas de Cantimpré par le terme beluis ? Fait-il allusion aux deux catégories d’animaux qu’il a classées dans le livre VI, consacré aux monstres marins,sous le nom de delphinus et delphinus alterius speciei à savoir les dauphins et un animal plus mystérieux, vivant dans le Nil et ennemi des crocodiles, qu’il éventre de ses aiguillons dorsaux ? Parle-t-il des dauphins par rapport aux marsouins ? C’est impossible à dire. |
4. Le travail de Thomas de Cantimpré semble ici complexe. Il emprunte bien à Isidore de Séville des renseignements, mais en les reformulant et en les modifiant : voir Isid. orig. 12, 6, 11 : nihil in mari uelocius istis, nam plerumque salientes transuolant. Quando autem praeludunt in fluctibus et undarum se molibus saltu praecipiti feriunt, tempestastes significare uidentur. Hi proprie simones nominantur, « aucun animal marin n’est plus rapide qu’eux, car ils survolent généralement d’un bon les navires. Quand ils jouent sur les flots et se heurtent à la masse des eaux en sautant la tête la première, ils annoncent visiblement le mauvais temps. On les appelle proprement simones » (trad. André 1986, 188). Par ailleurs, un fragment de la notice est la reprise, cette fois littérale, de Jacques de Vitry, et non d’Isidore de Séville.