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IV. De astaraz [le poisson-écume : le lançon équille1 ?]

2. [α] Arist. HA, 569 a 24 MS
[β] Arist. HA, 569 b 17 MS
[γ] Arist. HA, 569 b 4 MS
[δ] Arist. HA, 569 b 9? MS
[ε] Arist. HA, 569 b 17 MS
[α] L’astaraz est un poisson qui, à ce qu’en dit Aristote, naît en automne et au début du printemps. [β] On voit, en effet, ces sortes de poissons grouiller dans l’écume des eaux de pluie quand elle s’est amassée près des rives, comme les vers de scarabée grouillent dans le crottin de cheval en été. [γ] D’autres, cependant, ont dit qu’ils naissent de la fange que produit la terre, mais se nourrissent de la fange laissée par la pluie. Quand le temps est au froid, on ne peut pas facilement les attraper, car ils se cachent dans les anfractuosités et dans les trous ; et si la journée est claire, ils remontent vers la terre, sur les rives, et recherchent la chaleur. [δ] Mais la lumière du soleil leur est contraire et nocive, si bien qu’ils recherchent l’ombre des arbres, sous laquelle ils s’abritent du soleil. [ε] Par ailleurs, quand l’année a été très pluvieuse et chaude, on trouve cette espèce en abondance.