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LIV. De muricibus [les murex1]

2. [α] Plin. nat. 9, 102
[β] Plin. nat. 9, 125
[γ] Plin. nat. 9, 126
[δ] Plin. nat. 9, 125
[ε] Plin. nat. 9, 126
[ζ] Plin. nat. 9, 80
[α] Les murex, à ce que dit Pline, sont des coquillages de mer, [β] qui se cachent au lever du Chien2, [γ] et sortent à la saison voulue. Ils sécrètent un liquide précieux [δ] utilisé pour teindre les tissus. [ε] Mais on ne trouve ce suc colorant que dans une seule veine blanche du murex : le reste du corps ne sert à rien. On extrait ce suc colorant de l’animal vivant car il se vide de ce suc en mourant. [ζ] Selon Pline, Mucien affirme que des murènesa’ s’accrochèrent à un navire aux voiles gonflées par les vents, comme on le dit de l’echinus4, et immobilisèrent ce navire qui amenait au roi Périandre des enfants de la noblesse pour qu’ils soient châtrés. Il ne possède pas d’ouverture ronde, ni de bec qui fasse des excroissances anguleuses, mais il se ferme sur chacun des deux côtés, comme un coquillage.5