Source de référence :

Fichier nativement numérique.

LX. De purpuris [les pourpres1]

2. [α] TC
[β] Plin. nat. 9, 125
[γ] Plin. nat. 9, 128
[δ] Plin. nat. 9, 126
[ε] TC
[ζ] Plin. nat. 9, 126
[η] Plin. nat. 9, 132
[θ] TC?
[α] Les pourpres sont aussi des coquillages de mer, à ce que dit Pline, [β] qui, pour la plupart, vivent sept ans. Ils se dissimulent pendant trente jours aux alentours du lever du Chien2. Ils se rassemblent au printemps et sécrètent un liquide qu’ils triturent dans leur bouche. Ils gardent ce liquide au milieu de leur gorge3. [γ] Les pourpres atteignent leur taille adulte en moins d’un an. [δ] Mais s’ils accomplissent trop vite leur croissance auparavant4, ces coquillages perdent leur instinct de reproduction et ne peuvent plus ni s’accoupler ni concevoir pour produire à temps leur précieux suc. C’est donc avec la plus grande vigilance qu’on arrache aux pourpres, pendant leur première année, leurs coquilles ou qu’on les leur casse, pour qu’ils cessent de grandir5. [ε] On teinte avec leur suc les tissus qu’on appelle « pourpres ». [ζ] Cette teinture a l’éclat d’une rose aux reflets noirs. [η] Lorsqu’on rejette à la mer des pourpres presque mortes, elles reprennent vie6. [θ] On attrape les pourpres avec des appâts fétides7.