CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LIX. De ostreis [les huîtres1identificationSur l’ostrea (ou ostreum, i, n.), « l’huître », voir De Saint-Denis 1947, 79-80, et D’Arcy Thompson 1947, 190-192. Kitchell & Resnick 1999, 1694, n. 241, ajoutent qu’ostrea a aussi le sens général de « coquillage ». L’huître dite plate ou européenne, que l’on trouve communément en Méditerranée, dans la Manche, l’Atlantique et la mer du Nord est l’Ostrea edulis Linné, 1758, « l’huître comestible ».]

Lieux parallèles : AM, [Ostreae] (24, 90 (??)) ; HS, Ostrea (4, 66).
2. [α] JV Or.90
[α] Les huîtres, à ce que dit Pline, sont des espèces de coquillages ou d’escargots : les crabes déploient une étonnante intelligence pour en manger la chair2explicationCette légende, qui vient d’Ambroise (Ambr. hex. 5, 8, 22), est également citée par Thomas de Cantimpré dans le ch. 19, Cancer.. Incapables d’ouvrir leurs coquilles, ils guettent le moment où elles déverrouillent leurs coquilles et, tout en restant cachés, ils leur jettent à l’intérieur des cailloux ; les pierres qu’ils ont lancées empêchent la fermeture totale des huîtres dont ils peuvent ronger les chairs3traductionLa phrase latine de Thomas est étrangement construite, avec une accumulation de participes et la répétition de ita ut, alors qu’il suit fidèlement Jacques de Vitry pour le reste..

Notes d'identification :

1. Sur l’ostrea (ou ostreum, i, n.), « l’huître », voir De Saint-Denis 1947, 79-80, et D’Arcy Thompson 1947, 190-192. Kitchell & Resnick 1999, 1694, n. 241, ajoutent qu’ostrea a aussi le sens général de « coquillage ». L’huître dite plate ou européenne, que l’on trouve communément en Méditerranée, dans la Manche, l’Atlantique et la mer du Nord est l’Ostrea edulis Linné, 1758, « l’huître comestible ».

Notes d'explication :

2. Cette légende, qui vient d’Ambroise (Ambr. hex. 5, 8, 22), est également citée par Thomas de Cantimpré dans le ch. 19, Cancer.

Notes de traduction :

3. La phrase latine de Thomas est étrangement construite, avec une accumulation de participes et la répétition de ita ut, alors qu’il suit fidèlement Jacques de Vitry pour le reste.