CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 07/12/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXVII. De rumbo [le turbot1identificationSelon les commentateurs des textes antiques, le rhombus de Pline est le turbot (Rhombus maximus Linné, 1758) et non la barbue qui lui ressemble beaucoup, leur principale différence étant les pipets répartis sur le dos du turbot. Voir Kitchell & Resnick 1999, 1697, n. 265 : « The ancient name recurs in the scientific name, Rhombus maximus » ; voir aussi De Saint-Denis 1947, 95-96, et D’Arcy Thompson 1947, 223.]

Lieux parallèles : AM, [Rumbus] (24, 102 (??)) ; HS, Rumbus (4, 77).
2. [α] ?
[β] Plin. nat.9, 144
[γ] TC
[δ] Lc 16, 8
[α] Le turbot chasse les <autres> poissons de la même manière2explicationCette précision renvoie au chapitre précédent, consacré à la baudroie, et à son mode de prédation.. C’est un poisson grand et vigoureux, mais lent. Lui aussi se dissimule dans la vase et la remue ; puis il agite et fait apparaître ses nageoires et, dès qu’il a repéré des poissons qui s’approchent, aussitôt il les attrape et les dévore.[β] Une preuve de son habileté, c’est que, bien qu’il soit le plus lent de tous les poissons, cependant on trouve très souvent dans son estomac un muge qui est pourtant un poisson très vif.[γ] Et c’est ce que dit le Seigneur dans l’Évangile : [δ] Dans cette génération les fils des ténèbres sont plus avisés que les fils de la lumière.

Notes d'identification :

1. Selon les commentateurs des textes antiques, le rhombus de Pline est le turbot (Rhombus maximus Linné, 1758) et non la barbue qui lui ressemble beaucoup, leur principale différence étant les pipets répartis sur le dos du turbot. Voir Kitchell & Resnick 1999, 1697, n. 265 : « The ancient name recurs in the scientific name, Rhombus maximus » ; voir aussi De Saint-Denis 1947, 95-96, et D’Arcy Thompson 1947, 223.

Notes d'explication :

2. Cette précision renvoie au chapitre précédent, consacré à la baudroie, et à son mode de prédation.