CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXXXII. De torpedine [la torpille1identificationCe poisson est la torpille (Raia torpedo Linné, 1758). On l’appelle aussi « raie électrique ». Voir De Saint-Denis 1947, 115 ; D’Arcy Thompson 1947, 169-171 ; Kitchell & Resnick 1999, 1704 et n. 311.]

Lieux parallèles : AM, [Torpedo] (24, 127 (??)) ; HS, Torpedo (4, 92).
2. [α] Plin. nat.9,143
[β] Plin. nat.32, 7
[β] Isid. orig.12, 6, 45
[γ] TC
[α] La torpille, à ce que dit Pline, a bien conscience de son pouvoir sans en subir elle-même l’effet anesthésiant. Car elle s’enfouit et se dissimule dans la vase, puis elle attaque et attrape les poissons qui passaient sans méfiance au-dessus d’elle et se sont trouvés frappés d’engourdissement. La tendreté de son foie n’a pas d’équivalent.[β] Si on touche de loin, même à une certaine distance, une torpille avec une pique ou une badine, celui qui l’a touchée voit ses bras, si robustes soient-ils, aussitôt engourdis et paralysés et, même si elle est très rapide à la course, toute personne qui a marché sur une torpille a immédiatement les pieds bloqués à son contact. Son pouvoir est d’ailleurs si grand que les émanations de son corps suffisent à paralyser un corps humain.[γ] Voilà ce que disent Pline et Isidore de la torpille.

Notes d'identification :

1. Ce poisson est la torpille (Raia torpedo Linné, 1758). On l’appelle aussi « raie électrique ». Voir De Saint-Denis 1947, 115 ; D’Arcy Thompson 1947, 169-171 ; Kitchell & Resnick 1999, 1704 et n. 311.