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LXXXII. De torpedine [la torpille1]

2. [α] Plin. nat. 9,143
[β] Plin. nat. 32, 7
[β] Isid. orig. 12, 6, 45
[γ] TC
[α] La torpille, à ce que dit Pline, a bien conscience de son pouvoir sans en subir elle-même l’effet anesthésiant. Car elle s’enfouit et se dissimule dans la vase, puis elle attaque et attrape les poissons qui passaient sans méfiance au-dessus d’elle et se sont trouvés frappés d’engourdissement. La tendreté de son foie n’a pas d’équivalent. [β] Si on touche de loin, même à une certaine distance, une torpille avec une pique ou une badine, celui qui l’a touchée voit ses bras, si robustes soient-ils, aussitôt engourdis et paralysés et, même si elle est très rapide à la course, toute personne qui a marché sur une torpille a immédiatement les pieds bloqués à son contact. Son pouvoir est d’ailleurs si grand que les émanations de son corps suffisent à paralyser un corps humain. [γ] Voilà ce que disent Pline et Isidore de la torpille.