CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

LXXVII. De salpa [la saupe1identificationLa saupe (Sarpa salpa Linné, 1758) est un poisson osseux de conformation élancée, strié de 10 à 12 lignes latérales jaune vif, dont la longueur peut atteindre 50 cm. Elle vit en bancs autour des herbiers de posidonies, algues marines dont elle se nourrit. Il est déconseillé de manger ce poisson dont la chair, assez commune au demeurant, peut être toxique à certaines périodes de l’année. Il est surtout connu pour être difficile à appâter, du fait de son régime herbivore. Voir De Saint-Denis 1947, 97 ; D’Arcy Thompson 1947, 224-225.]

Lieux parallèles : AM, [Salpa] (24, 112 (??)) ; HS, Salpa (4, 79).
2. [α] Plin. nat.9, 68
[β] TC
[α] La saupe, à ce que dit Pline, est un poisson immonde et bon marché. Il présente cette particularité étonnante et contraire à la nature des être animés qu’on ne peut en aucun cas réussir à le cuire sans l’avoir auparavant violemment frappé à coups de bâton ou de badine.[β] Ce poisson représente certains pécheurs à la vie misérable qui ne laissent jamais le feu de l’Esprit saint ou de la charité les attendrir et faire d’eux l’aliment élu de la divine volonté tant qu’ils n’ont pas été auparavant châtiés du fouet salvateur de la maladie ou du malheur.

Notes d'identification :

1. La saupe (Sarpa salpa Linné, 1758) est un poisson osseux de conformation élancée, strié de 10 à 12 lignes latérales jaune vif, dont la longueur peut atteindre 50 cm. Elle vit en bancs autour des herbiers de posidonies, algues marines dont elle se nourrit. Il est déconseillé de manger ce poisson dont la chair, assez commune au demeurant, peut être toxique à certaines périodes de l’année. Il est surtout connu pour être difficile à appâter, du fait de son régime herbivore. Voir De Saint-Denis 1947, 97 ; D’Arcy Thompson 1947, 224-225.