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Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.LXXXVIII. De vipera maris [la « vipère de mer » : la grande vive1identificationSelon Kitchell & Resnick 1999, 1705 et n. 320, il s’agit de la petite vive (Echiichthys vipera Cuvier, 1829 ou Trachinus vipera Cuvier, 1829). Le nom scientifique de ce poisson, Echiichthys vipera, pousse à cette identification. Cependant, tous les éléments de la description faite par Thomas de Cantimpré correspondent à la grande vive (Trachinus draco Linné, 1758), aussi traitée au chapitre XV du livre VI sous le nom de Draco marinus : celle-ci mesure 40 cm à l’âge adulte et elle possède bien les épines supra-orbitaires mentionnées ici, qui constituent la principale différence anatomique entre les deux vives. Voir D’Arcy Thompson 1947, 56-57.]
[α] Les vipères de mer sont des poissons de mer très étroits qui font un peu plus d’une coudée. Elles portent sur la tête, au-dessus des yeux, une petite corne, pointue et mortifère. En effet, elle infecte de venin toute personne qu’elle blesse avec sa corne2explicationLa grande vive possède en effet deux épines supra-orbitaires en plus d’un dard robuste muni d’une glande à venin, qui traverse les opercules et dépasse de leur pointe. La première nageoire dorsale forme une crête épineuse munie également de glandes à venin.. Les pêcheurs se prémunissent en lui coupant la tête dès qu’ils l’ont attrapée. Car le reste du corps répond aux besoins de l’homme : il est tout à fait comestible.
Notes d'identification :
1. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1705 et n. 320, il s’agit de la petite vive (Echiichthys vipera Cuvier, 1829 ou Trachinus vipera Cuvier, 1829). Le nom scientifique de ce poisson, Echiichthys vipera, pousse à cette identification. Cependant, tous les éléments de la description faite par Thomas de Cantimpré correspondent à la grande vive (Trachinus draco Linné, 1758), aussi traitée au chapitre XV du livre VI sous le nom de Draco marinus : celle-ci mesure 40 cm à l’âge adulte et elle possède bien les épines supra-orbitaires mentionnées ici, qui constituent la principale différence anatomique entre les deux vives. Voir D’Arcy Thompson 1947, 56-57.
Notes d'explication :
2. La grande vive possède en effet deux épines supra-orbitaires en plus d’un dard robuste muni d’une glande à venin, qui traverse les opercules et dépasse de leur pointe. La première nageoire dorsale forme une crête épineuse munie également de glandes à venin.