CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Thomas de Cantimpré - Livre de la Nature — Livre VII. Les poissons de mer ou de rivière.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 07/12/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence

Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Brigitte Gauvin ; Catherine Jacquemard ; Marie-Agnès Lucas-Avenel.

XXXIII. De ericio [le « hérisson de mer » : l’oursin1identificationL’identification de l’oursin (Echinoidea Leske, 1778) ne pose pas de problème dans ce chapitre, car il n’est pas confondu, comme dans le chapitre Echinus (31), avec le rémora.]

Lieux parallèles : AM, [Ericius] (24, 50 (33)) ; HS, Ericius (4, 29) ; HS, Echyni (4, 36).
2. [α] Arist. HA, 530 b 15-20
[β] Arist. HA, 531 a 5-8
[δ] Isid. orig.12, 6, 57
[α] L’oursin est un animal marin qui a la tête et la bouche en bas, à ce qu’en dit Aristote, mais le trou des excréments en haut2explicationL’observation est exacte. ; et ce, à l’opposé de tous les autres animaux. [β] Il se sert de ses piquants comme de pieds. Ses parties antérieures sont séparées, mais les parties inférieures sont soudées3explicationCe commentaire concerne les piquants, plus usés et moins séparés sur la partie inférieure du test que sur la partie supérieure, où ils sont plus longs et bien distincts..[γ] Les autres animaux marins l’ont en horreur à cause des épines dont il est hérissé, si bien qu’il n’est une proie facile pour aucun poisson.[δ] Ses chairs sont rouge foncé, d’une couleur pareille au minium à ce qu’en dit Pline4explicationCe sont les gonades de l’oursin qui sont comestibles et constituent un mets apprécié. Le corail de l’oursin est bien d’une couleur orangée qui peut évoquer celle du minium, un pigment rouge orangé constitué par un oxyde de plomb. Mais l’information ne figure pas chez Pline, contrairement à ce qu’affirme Isisdore de Séville..

Notes d'identification :

1. L’identification de l’oursin (Echinoidea Leske, 1778) ne pose pas de problème dans ce chapitre, car il n’est pas confondu, comme dans le chapitre Echinus (31), avec le rémora.

Notes d'explication :

2. L’observation est exacte. | 

3. Ce commentaire concerne les piquants, plus usés et moins séparés sur la partie inférieure du test que sur la partie supérieure, où ils sont plus longs et bien distincts. | 

4. Ce sont les gonades de l’oursin qui sont comestibles et constituent un mets apprécié. Le corail de l’oursin est bien d’une couleur orangée qui peut évoquer celle du minium, un pigment rouge orangé constitué par un oxyde de plomb. Mais l’information ne figure pas chez Pline, contrairement à ce qu’affirme Isisdore de Séville.