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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.<Aslet [la chimère commune1identificationIl pourrait s’agir de la chimère commune, aussi appelée chimère monstrueuse (Chimaera monstrosa Linné, 1758), comme l’indiquent Kitchell & Resnick 1999, 1659, à la suite de Stadler. Elle est présente dans l’Atlantique nord, ce qui fait qu’Albert le Grand peut en effet l’avoir vue. Si la description est très précise, certains éléments, cependant, ne correspondent pas, comme la description de la queue du poisson. Il est par ailleurs étonnant qu’Albert le Grand n’ait rien dit du rostre arrondi ou des yeux de la chimère, particularités remarquables. ?]>
Notes d'identification :
1. Il pourrait s’agir de la chimère commune, aussi appelée chimère monstrueuse (Chimaera monstrosa Linné, 1758), comme l’indiquent Kitchell & Resnick 1999, 1659, à la suite de Stadler. Elle est présente dans l’Atlantique nord, ce qui fait qu’Albert le Grand peut en effet l’avoir vue. Si la description est très précise, certains éléments, cependant, ne correspondent pas, comme la description de la queue du poisson. Il est par ailleurs étonnant qu’Albert le Grand n’ait rien dit du rostre arrondi ou des yeux de la chimère, particularités remarquables.
Notes d'explication :
2. La raie en allemand se dit Rochen. |
3. La queue de la chimère forme un fouet qui s’affine progressivement et ne possède pas à son extrémité la fourche mentionnée ici. |
4. Cette nageoire dorsale, haute et triangulaire, est armée d’une épine reliée à une glande venimeuse. |
5. La chimère possède quatre fentes brachiales latérales, couvertes d’un opercule, et une seule ouverture brachiale externe. |
6. Ces « pieds » sont les ptérygopodes, organes copulateurs issus d’une modification des nageoires pelviennes ; présents uniquement chez le mâle, ils servent à amener le sperme jusqu’au cloaque de la femelle chez les raies, les requins et les chimères.