CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 16/09/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Salpa [la saupe1identificationLa saupe (Sarpa salpa Linné, 1758) est un poisson osseux de conformation élancée, strié de 10 à 12 lignes latérales jaune vif, dont la longueur peut atteindre 50 cm. Elle vit en bancs autour des herbiers de posidonies, algues marines dont elle se nourrit. Il est déconseillé de manger ce poisson dont la chair, assez commune au demeurant, peut être toxique à certaines périodes de l’année. Si Albert le Grand, suivant Pline via Thomas de Cantimpré, souligne le caractère particulièrement coriace de sa chair, la saupe est surtout connue pour être difficile à appâter, du fait de son régime herbivore. Voir De Saint-Denis 1947, 97 ; D’Arcy Thompson 1947, 224-225.]>

Source : TC, De salpa (7, 77).
Lieux parallèles : HS, Salmo et salpa (4, 79).
2. [α] Plin. nat.9, 682sources« […] Dans les environs d’Ebuse, la saupe <tient le premier rang> ; ailleurs on la trouve immonde ; on ne peut la cuire que si on l’a d’abord frappée avec une baguette. »
112. [α] La saupe est un poisson de mer, immonde et vil3explicationAristote précise que la saupe est attirée par l’odeur des excréments, dont elle se régale (Arist. HA 534 a 15-16). selon Pline. Il est impossible de le cuire si on ne l’a pas, auparavant, frappé et battu très énergiquement avec un bâton ou une baguette.

Notes d'identification :

1. La saupe (Sarpa salpa Linné, 1758) est un poisson osseux de conformation élancée, strié de 10 à 12 lignes latérales jaune vif, dont la longueur peut atteindre 50 cm. Elle vit en bancs autour des herbiers de posidonies, algues marines dont elle se nourrit. Il est déconseillé de manger ce poisson dont la chair, assez commune au demeurant, peut être toxique à certaines périodes de l’année. Si Albert le Grand, suivant Pline via Thomas de Cantimpré, souligne le caractère particulièrement coriace de sa chair, la saupe est surtout connue pour être difficile à appâter, du fait de son régime herbivore. Voir De Saint-Denis 1947, 97 ; D’Arcy Thompson 1947, 224-225.

Notes de source :

2. « […] Dans les environs d’Ebuse, la saupe <tient le premier rang> ; ailleurs on la trouve immonde ; on ne peut la cuire que si on l’a d’abord frappée avec une baguette. »

Notes d'explication :

3. Aristote précise que la saupe est attirée par l’odeur des excréments, dont elle se régale (Arist. HA 534 a 15-16).