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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.<Trebius1identificationL’emploi du terme trebius pour désigner un poisson résulte d’un contresens sur le texte de Pline. En fait, Trebius Niger est le nom d’un écrivain auquel Pline se réfère plusieurs fois et qui constitue une des sources. Il devient un poisson, le trebius, évidemment noir (niger), pourvu des diverses caractéristiques des animaux qu’il a décrits. Dans le texte d’Albert le Grand on trouve successivement des informations sur la mendole, qui change de couleur, le murex, dont la chair salée est censée attirer l’or tombé dans les puits, le phycis, qui fait un nid pour pondre, et l’espadon.>
[β] Plin. nat.9, 803sources« Selon Trebius Niger, il [le murex] mesure un pied de longueur, cinq doigts d’épaisseur ; il arrête les navires ; en outre, si on le conserve dans le sel, il a la vertu d’attirer l’or tombé dans les puits les plus profonds, si on l’en approche. »
[γ] Plin. nat.9, 814sources« Ce même poisson est le seul à construire un nid d’algues et à pondre dans ce nid. »
[δ] Plin. nat.32,155sources« Selon Trebius Niger, le xiphias, c’est-à-dire l’espadon, a un rostre effilé en pointe, avec lequel il fait couler des navires ; dans l’océan, sur la côte de Mauritanie appelée Cotta, non loin du fleuve Lixus, le même auteur affirme que les exocets jaillissent de l’eau en si grande quantité qu’ils font couler les navires. »
128. [α] Le trebius est, selon Pline, un poisson qui est noir en été, blanc en hiver ; dans l’océan il devient très grand. [β] Et quand il mesure un pied, il a une épaisseur de graisse de cinq doigts ; cette graisse, une fois salée, fait sortir l’or de l’eau, même s’il est tombé dans les puits les plus profonds ; elle le fait remonter et flotter à la surface. [γ] Ce poisson construit un nid d’algues et pond ses œufs dans ce nid. [δ] Et quand il est grand, dans l’océan, il transperce les navires de son rostre très pointu.
Notes d'identification :
1. L’emploi du terme trebius pour désigner un poisson résulte d’un contresens sur le texte de Pline. En fait, Trebius Niger est le nom d’un écrivain auquel Pline se réfère plusieurs fois et qui constitue une des sources. Il devient un poisson, le trebius, évidemment noir (niger), pourvu des diverses caractéristiques des animaux qu’il a décrits. Dans le texte d’Albert le Grand on trouve successivement des informations sur la mendole, qui change de couleur, le murex, dont la chair salée est censée attirer l’or tombé dans les puits, le phycis, qui fait un nid pour pondre, et l’espadon.
Notes de source :
2. « Les mendoles changent de couleur – celle-ci est blanche à l’origine – et deviennent plus noires en été. » |
3. « Selon Trebius Niger, il [le murex] mesure un pied de longueur, cinq doigts d’épaisseur ; il arrête les navires ; en outre, si on le conserve dans le sel, il a la vertu d’attirer l’or tombé dans les puits les plus profonds, si on l’en approche. » |
4. « Ce même poisson est le seul à construire un nid d’algues et à pondre dans ce nid. » |
5. « Selon Trebius Niger, le xiphias, c’est-à-dire l’espadon, a un rostre effilé en pointe, avec lequel il fait couler des navires ; dans l’océan, sur la côte de Mauritanie appelée Cotta, non loin du fleuve Lixus, le même auteur affirme que les exocets jaillissent de l’eau en si grande quantité qu’ils font couler les navires. »