CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 16/09/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Eracleydes [les loches d’étang1identificationDans leur commentaire d’Albert le Grand, Kitchell & Resnick 1999, 1683, reprennent l’identification faite par Cuvier selon laquelle il s’agirait de la loche d’étang (Misgurnus fossilis Linné, 1758), qui peut vivre longtemps, enterrée, dans le lit des rivières asséchées. Comme pour le poisson babilonicus, qui figurerait lui aussi chez Théophraste, la source est le De mirabilibus auscultationibus, du pseudo-Aristote. On trouve aussi ce poisson dans le livre 9 de Pline (Plin. nat. 9, 175-176) : Piscium genera etiamnum a Theophrasto mira produntur. […] Circa Heracleam et Cromnam et multifariam in Ponto unum genus esse quod extremas fluminum aquas sectetur cauernasque sibi faciat in terra atque in his uiuat, etiam reciprocis amnibus siccato littore ; effodi ergo, motu demum corporum uiuere eos adprobante, « Des espèces de poissons extraordinaires sont encore cités par Théophraste. […] Dans les régions d’Héraclée, de Cromna, et un peu partout dans le Pont il y a une espèce qui vient tout au bord des cours d’eau, se creuse des trous dans la terre et y vit, même lorsque le retrait des fleuves laisse le rivage à sec ; on les déterre donc, seul le mouvement de leur corps révélant leur existence » (De Saint-Denis 1955, 93).]>

Source : TC, De eracliodibus (7, 36).
Lieux parallèles : HS, Erachoides (4, 29).
2. [α] Plin. nat.9, 1762sources« Autour d’Héraclée, de Cromna et en de nombreuses places du Pont, il existe une espèce qui recherche les rives des cours d’eau, se creuse des cavernes dans la terre et y vit, même lorsque le rivage est asséché par le retrait des fleuves ; on les déterre donc, le seul mouvement de leur corps signalant leur existence. »
52. [α] Selon Théophraste, les loches d’étang sont des poissons qui vivent dans la mer autour d’Héraclée. Ce poisson recherche avidement l’eau douce, si bien que, creusant la terre, il passe de nappe d’eau en nappe d’eau et parfois il se cache dans des cavernes où il découvre que coulent des fleuves souterrains.

Notes d'identification :

1. Dans leur commentaire d’Albert le Grand, Kitchell & Resnick 1999, 1683, reprennent l’identification faite par Cuvier selon laquelle il s’agirait de la loche d’étang (Misgurnus fossilis Linné, 1758), qui peut vivre longtemps, enterrée, dans le lit des rivières asséchées. Comme pour le poisson babilonicus, qui figurerait lui aussi chez Théophraste, la source est le De mirabilibus auscultationibus, du pseudo-Aristote. On trouve aussi ce poisson dans le livre 9 de Pline (Plin. nat. 9, 175-176) : Piscium genera etiamnum a Theophrasto mira produntur. […] Circa Heracleam et Cromnam et multifariam in Ponto unum genus esse quod extremas fluminum aquas sectetur cauernasque sibi faciat in terra atque in his uiuat, etiam reciprocis amnibus siccato littore ; effodi ergo, motu demum corporum uiuere eos adprobante, « Des espèces de poissons extraordinaires sont encore cités par Théophraste. […] Dans les régions d’Héraclée, de Cromna, et un peu partout dans le Pont il y a une espèce qui vient tout au bord des cours d’eau, se creuse des trous dans la terre et y vit, même lorsque le retrait des fleuves laisse le rivage à sec ; on les déterre donc, seul le mouvement de leur corps révélant leur existence » (De Saint-Denis 1955, 93).

Notes de source :

2. « Autour d’Héraclée, de Cromna et en de nombreuses places du Pont, il existe une espèce qui recherche les rives des cours d’eau, se creuse des cavernes dans la terre et y vit, même lorsque le rivage est asséché par le retrait des fleuves ; on les déterre donc, le seul mouvement de leur corps signalant leur existence. »