CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Raythae [les raies1identificationLa raie, peut-être la raie bouclée (Raja clavata Linné, 1758) qui est l’espèce la plus commune, est ici décrite de manière très précise, à travers ses signes distinctifs les plus caractéristiques, et notamment la disposition si particulière de son orifice buccal, situé sur la partie ventrale de l’animal. Voir De Saint-Denis 1947, 93 ; D’Arcy Thompson 1947, 26-28.]>

Source : TC, De raithis (7, 68).
Lieux parallèles : VB, De raithe et raha (17, 84) ; HS, Rayte et raha (4, 75), Rubus et ryachae (4, 78).
2. [α] AM
103. Les raies, que l’on nomme rays en français, [α] sont des poissons appartenant à la catégorie des peignes 2explicationVoir supra, ch. 94, Pecten.; elles sont rondes, si bien qu’elles mesurent une coudée, parfois deux3explicationRespectivement 50 cm et 1 mètre., en largeur, et autant en longueur4explicationLa raie bouclée mesure en moyenne entre 70 et 90 cm chez les femelles, un peu moins chez les mâles. Les espèces les plus grandes, parmi lesquelles figurent les raies manta, peuvent atteindre plus de 6 mètres de largeur.. Elles ont une longue queue et, sur celle-ci, des nageoires pointues pour nager, des yeux horribles5explicationLes yeux de la raie, peu visibles, sont situés sur la face dorsale ; les « yeux horribles » mentionnés ici sont sans doute, par erreur, les narines de l’animal, situées sur la face ventrale au-dessus de la bouche. et une bouche hideuse, presque sur le ventre6explicationLa bouche de la raie est en effet visible sur la face ventrale, sous les narines et au-dessus des fentes branchiales. Elle est équipée de plusieurs rangées de petites dents qui se renouvellent en permanence.. Leur chair est dure et indigeste7explicationL’observation est juste ; pour cette raison, la raie ne se mange pas fraîche. et elles ne sont guère appréciées comme mets, à part dans les endroits où le poisson est rare ; là, en effet, la rareté fait qu’elles sont recherchées8explicationLa remarque a déjà été faite à propos du maquereau (voir supra, ch. 77, Megaris)..

Notes d'identification :

1. La raie, peut-être la raie bouclée (Raja clavata Linné, 1758) qui est l’espèce la plus commune, est ici décrite de manière très précise, à travers ses signes distinctifs les plus caractéristiques, et notamment la disposition si particulière de son orifice buccal, situé sur la partie ventrale de l’animal. Voir De Saint-Denis 1947, 93 ; D’Arcy Thompson 1947, 26-28.

Notes d'explication :

2. Voir supra, ch. 94, Pecten. | 

3. Respectivement 50 cm et 1 mètre. | 

4. La raie bouclée mesure en moyenne entre 70 et 90 cm chez les femelles, un peu moins chez les mâles. Les espèces les plus grandes, parmi lesquelles figurent les raies manta, peuvent atteindre plus de 6 mètres de largeur. | 

5. Les yeux de la raie, peu visibles, sont situés sur la face dorsale ; les « yeux horribles » mentionnés ici sont sans doute, par erreur, les narines de l’animal, situées sur la face ventrale au-dessus de la bouche. | 

6. La bouche de la raie est en effet visible sur la face ventrale, sous les narines et au-dessus des fentes branchiales. Elle est équipée de plusieurs rangées de petites dents qui se renouvellent en permanence. | 

7. L’observation est juste ; pour cette raison, la raie ne se mange pas fraîche. | 

8. La remarque a déjà été faite à propos du maquereau (voir supra, ch. 77, Megaris).