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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.<Rumbus [le turbot1identificationSelon les commentateurs, il s’agirait ici du turbot (Rhombus maximus Linné, 1758) et non de la barbue, qui est un poisson proche. Voir Kitchell & Resnick 1999, 1697, n. 265 : « The ancient name recurs in the scientific name, Rhombus maximus » ; voir aussi De Saint-Denis 1947, 95-96, et D’Arcy Thompson 1947, 223.]>
[β] Plin. nat.9, 1444sources« De la même manière, l’ange et le turbot, dissimulés, agitent leurs piquants qui émergent, comme de petits vers, et les poissons qu’on appelle grenouilles font de même […]. La preuve de cette habileté, c’est qu’on trouve, dans le ventre de ces poissons qui sont parmi les plus lents, le mulet, qui est le plus rapide de tous. »
[γ] AM
102. [α] Le turbot est un poisson qui abonde dans les mers d’Italie et de Grèce, et il appartient à la catégorie des peignes2explicationVoir supra, ch. 94, Pecten. ; il est entièrement rond, comme un disque, bordé de petites nageoires, et sur sa face noire il est marqué de traits et de taches rouges. Sur toute sa surface, il est couvert de piquants très pointus et légèrement orientés vers l’avant du corps, et la largeur de ce poisson fait de lui un mauvais nageur3explicationSi les tubercules osseux sont bien un élément qui distinguent le turbot d’autres poissons proches, par exemple la barbue, les taches du turbot sont noires et non rouges (on trouve les taches rouges sur le dos d’un autre poisson plat, la plie ou carrelet).. [β] Il s’enfouit au fond, trouble l’eau et attaque les poissons qui ont l’imprudence de s’approcher, si bien qu’on trouve même dans son ventre un poisson très rapide comme le mulet. [γ] C’est un poisson délicat, dont la chair est tendre et très savoureuse.
Notes d'identification :
1. Selon les commentateurs, il s’agirait ici du turbot (Rhombus maximus Linné, 1758) et non de la barbue, qui est un poisson proche. Voir Kitchell & Resnick 1999, 1697, n. 265 : « The ancient name recurs in the scientific name, Rhombus maximus » ; voir aussi De Saint-Denis 1947, 95-96, et D’Arcy Thompson 1947, 223.
Notes de source :
4. « De la même manière, l’ange et le turbot, dissimulés, agitent leurs piquants qui émergent, comme de petits vers, et les poissons qu’on appelle grenouilles font de même […]. La preuve de cette habileté, c’est qu’on trouve, dans le ventre de ces poissons qui sont parmi les plus lents, le mulet, qui est le plus rapide de tous. »
Notes d'explication :
2. Voir supra, ch. 94, Pecten. |
3. Si les tubercules osseux sont bien un élément qui distinguent le turbot d’autres poissons proches, par exemple la barbue, les taches du turbot sont noires et non rouges (on trouve les taches rouges sur le dos d’un autre poisson plat, la plie ou carrelet).