CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Mugilus [le muge1identificationMugil est le terme générique latin pour désigner le muge, mais celui dont on vante ici l’agilité est le Mugil saliens Risso, 1810, ou Liza saliens Risso, 1810. Trois genres de Mugilidae fréquentent les zones côtières de la Méditerranée : Mugil, Liza et Chelon, et c’est plus particulièrement le Liza saliens qui est sauteur. C’est aussi l’identification qu’en donnent De Saint-Denis 1947, 67, et D’Arcy Thompson 1947, 108.]>

Source : TC, De mugilo (7, 50).
Renvois internes : cf. Hahane, ch. 17 ; Chylon, ch. 36 ; Fastaleon, ch. 54 ; Kalaoz, ch. 63.
Lieux parallèles : VB, De mugile (17, 67) ; HS, Mugilus (4, 56).
2. [α] Plin. nat.9, 592sources« Le caractère des muges prête à rire : quand ils se sont caché la tête, ils croient que tout leur corps est dissimulé. »
[β] AM
[γ] Plin. nat.9, 1854sources« Il existe aussi d’étonnantes haines et ententes. Le mulet et le loup brûlent d’une haine réciproque » : ce passage est sans doute l’origine de la citation, mais il y a eu confusion entre lucius, le brochet, aussi appelé loup de rivière, et lupus, le loup ou bar. La confusion est déjà présente chez Thomas de Cantimpré, de même que l’explication des changements d’attiude selon l’absence ou la présence de nourriture.
75. [α] Le muge est un poisson qui prête à rire parce que, quand il s’est caché la tête, il croit que son corps tout entier est dissimulé3zoologieCf. De Saint-Denis 1947, 67 : « […] à vrai dire, les mulets, très friands d’eau saumâtre et de matières mucilagineuses, aiment à fouiller la vase, à y creuser des sillons, pour la malaxer à l’aide de leurs dents pharyngiennes et rejeter ensuite les parties qui ne sont pas assimilables »., [β] trait qu’il partage avec l’âne. C’est un poisson rapide qui vit dans les fleuves ; [γ] en été, il vit en bons termes avec le brochet, car la nourriture est abondante ; mais en hiver, quand elle manque, il se bat avec lui.

Notes d'identification :

1. Mugil est le terme générique latin pour désigner le muge, mais celui dont on vante ici l’agilité est le Mugil saliens Risso, 1810, ou Liza saliens Risso, 1810. Trois genres de Mugilidae fréquentent les zones côtières de la Méditerranée : Mugil, Liza et Chelon, et c’est plus particulièrement le Liza saliens qui est sauteur. C’est aussi l’identification qu’en donnent De Saint-Denis 1947, 67, et D’Arcy Thompson 1947, 108.

Notes de source :

2. « Le caractère des muges prête à rire : quand ils se sont caché la tête, ils croient que tout leur corps est dissimulé. » | 

4. « Il existe aussi d’étonnantes haines et ententes. Le mulet et le loup brûlent d’une haine réciproque » : ce passage est sans doute l’origine de la citation, mais il y a eu confusion entre lucius, le brochet, aussi appelé loup de rivière, et lupus, le loup ou bar. La confusion est déjà présente chez Thomas de Cantimpré, de même que l’explication des changements d’attiude selon l’absence ou la présence de nourriture.