CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Scorpio maris [le « scorpion de mer » : la rascasse1identificationCouramment assimilé à la rascasse (Scorpaena porcus Linné, 1758), le « scorpion de mer » (Myoxocephalus scorpius Linné, 1758) se caractérise surtout par sa crête épineuse. Ses épines ne contiennent pas de poison, mais les blessures occasionnées par sa piqûre s’infectent très rapidement (voir Ov. hal. 117). Cf. De Saint-Denis 1947, 103-104 ; D’Arcy Thompson 1947, 245-246.]>

Source : TC, De scorpione pisce (7, 79).
Lieux parallèles : VB, De scolopendra et scorpione (17, 88) ; HS, Scolopendra et scorpio (4, 86).
2. [α] Isid. orig.12, 6, 172sources« Le scorpio doit son nom à ce qu’il blesse quand on le prend à la main. On rapporte qu’en attachant dix crabes avec un bouquet de basilic, on fait se rassembler sur ce point tous les “scorpions” de l’endroit » (André 1986).
[β] Arist. HA, 542 b 28 MS4sources« […] Mais le scorpion pond ses œufs au printemps, et de nouveau en automne. »
115. [α] Le scorpion de mer est un animal semblable au scorpion : il frappe en effet la main de celui qui le saisit ; et on dit que si on jette dix cancri [crabes] attachés ensemble en quelque endroit de la mer, tous les scorpions se réunissent en ce lieu3sourcesNi Isidore ni Pline ne mentionnent la mer ; la recette magique ne concerne que les scorpions terrestres. Contrairement à Thomas de Cantimpré, et après lui Vincent de Beauvais, Albert le Grand ne parle pas de la poignée de basilic mentionnée par Isidore de Séville.. [β] Ils pondent leurs œufs une première fois au printemps, et à nouveau en automne.

Notes d'identification :

1. Couramment assimilé à la rascasse (Scorpaena porcus Linné, 1758), le « scorpion de mer » (Myoxocephalus scorpius Linné, 1758) se caractérise surtout par sa crête épineuse. Ses épines ne contiennent pas de poison, mais les blessures occasionnées par sa piqûre s’infectent très rapidement (voir Ov. hal. 117). Cf. De Saint-Denis 1947, 103-104 ; D’Arcy Thompson 1947, 245-246.

Notes de source :

2. « Le scorpio doit son nom à ce qu’il blesse quand on le prend à la main. On rapporte qu’en attachant dix crabes avec un bouquet de basilic, on fait se rassembler sur ce point tous les “scorpions” de l’endroit » (André 1986). | 

3. Ni Isidore ni Pline ne mentionnent la mer ; la recette magique ne concerne que les scorpions terrestres. Contrairement à Thomas de Cantimpré, et après lui Vincent de Beauvais, Albert le Grand ne parle pas de la poignée de basilic mentionnée par Isidore de Séville. | 

4. « […] Mais le scorpion pond ses œufs au printemps, et de nouveau en automne. »