CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Ericius [l’oursin1identificationL’identification de l’oursin (Echinoidea Leske, 1778) ne pose pas de problème dans ce chapitre, car il n’est pas confondu, comme dans le chapitre escynus (ch. 48), avec le rémora. ]>

Source : TC, De ericio (7, 33).
Renvoi interne : cf. Escynus, ch. 48.
Lieux parallèles : TC, De echino (7, 31) ; VB, De echenei vel echino (17, 36), De icino marino (17, 58-59) ; HS, Ericius (4, 29).
2. [α] Arist. HA, 530 b 18-20 MS2sources« Et l’oursin se trouve avoir la tête et la bouche en bas et l’orifice pour les déchets en haut ».
[β] Arist. HA, 531 a 7 MS3sources« Et il se sert de ses piquants comme de pieds. »
50. [α] L’oursin est un poisson de mer qui, contrairement aux autres animaux, a la tête et la bouche en bas et l’orifice par où s’évacuent les déchets en haut ; [β] il se sert de ses piquants comme de pieds4explicationSur le déplacement à l’aide des piquants, on trouve la même remarque dans Plin. nat. 9, 100 : Ex eodem genere sunt echini, quibus spinae pro pedibus, « au même genre appartiennent les oursins, qui ont des piquants au lieu de pieds ». Cette observation est juste. et les autres poissons l’ont en horreur ;et, selon Pline, ses chairs sont rouges comme du minium5explicationCe sont les gonades de l’oursin qui sont comestibles et constituent un mets apprécié. Le corail de l’oursin est bien d’une couleur orangée qui peut évoquer celle du minium, un pigment rouge orangé constitué par un oxyde de plomb. Mais l’information ne figure pas chez Pline, contrairement à ce qu’affirme Isisdore de Séville..

Notes d'identification :

1. L’identification de l’oursin (Echinoidea Leske, 1778) ne pose pas de problème dans ce chapitre, car il n’est pas confondu, comme dans le chapitre escynus (ch. 48), avec le rémora.

Notes de source :

2. « Et l’oursin se trouve avoir la tête et la bouche en bas et l’orifice pour les déchets en haut ». | 

3. « Et il se sert de ses piquants comme de pieds. »

Notes d'explication :

4. Sur le déplacement à l’aide des piquants, on trouve la même remarque dans Plin. nat. 9, 100 : Ex eodem genere sunt echini, quibus spinae pro pedibus, « au même genre appartiennent les oursins, qui ont des piquants au lieu de pieds ». Cette observation est juste. | 

5. Ce sont les gonades de l’oursin qui sont comestibles et constituent un mets apprécié. Le corail de l’oursin est bien d’une couleur orangée qui peut évoquer celle du minium, un pigment rouge orangé constitué par un oxyde de plomb. Mais l’information ne figure pas chez Pline, contrairement à ce qu’affirme Isisdore de Séville.