CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 16/09/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Scolopendra [la scolopendre de mer ou néréide1identificationApparenté au lombric, la scolopendre de mer n’est autre qu’un ver annelé à poils raides et au corps semi-cylindrique, de la famille des Nereidae. Selon De Saint-Denis 1947, 102, la description qu’en donne Pline, et que reprend Albert le Grand, fait penser aux plus grandes néréides, mais il signale, après Cotte 1944, que son caractère urticant fait difficulté. La mieux connue est la Nereis diversicolor Müller, 1776, particulièrement recherchée par les pêcheurs comme appât.]>

Source : TC, De scolopendris (7, 72).
Lieux parallèles : VB, De scolopendra et scorpione (17, 88) ; HS, Scolopendra et scorpio (4, 86).
2. [α] Plin. nat.9, 1452sources« Lorsque les scolopendres, semblables aux scolopendres de terre qu’on appelle mille-pattes, ont avalé un hameçon, elles vomissent leurs entrailles jusqu’à ce qu’elles aient fait sortir l’hameçon ; puis elles les ravalent. »
107. [α] Selon Pline, la scolopendre de mer est un poisson de mer semblable à l’animal terrestre qu’on appelle mille-pattes. Quand elle a avalé un hameçon, elle vomit tout ce qu’elle avait avalé et alors seulement, quand elle a écarté l’hameçon, elle l’ingère à nouveau.

Notes d'identification :

1. Apparenté au lombric, la scolopendre de mer n’est autre qu’un ver annelé à poils raides et au corps semi-cylindrique, de la famille des Nereidae. Selon De Saint-Denis 1947, 102, la description qu’en donne Pline, et que reprend Albert le Grand, fait penser aux plus grandes néréides, mais il signale, après Cotte 1944, que son caractère urticant fait difficulté. La mieux connue est la Nereis diversicolor Müller, 1776, particulièrement recherchée par les pêcheurs comme appât.

Notes de source :

2. « Lorsque les scolopendres, semblables aux scolopendres de terre qu’on appelle mille-pattes, ont avalé un hameçon, elles vomissent leurs entrailles jusqu’à ce qu’elles aient fait sortir l’hameçon ; puis elles les ravalent. »