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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.<Kylion [l’uranoscope1identificationSelon Kitchell & Resnick 1999, 1687, kylion serait une forme abrégée du mot grec καλλιώνυμος, et ce poisson serait l’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758). C’est ce qu’on peut déduire d’un passage du texte grec d’Aristote que Michel Scot n’a pas conservé (Arist. HA 506 b 14-15) et dont on trouve trace chez Élien (Ael. NA 13, 4) : « Aristote dit de ce poisson qu’il a une vésicule biliaire volumineuse qui est située sur le lobe droit du foie, et qu’il a le foie sur le côté gauche » (Zucker 2002, 88). L’inversion des organes n’est cependant pas signalée dans le texte grec d’Aristote qui nous est parvenu. Toujours selon Élien, le trait qui confère la célébrité à ce poisson est la quantité de bile qu’il produit. ?]>
Notes d'identification :
1. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1687, kylion serait une forme abrégée du mot grec καλλιώνυμος, et ce poisson serait l’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758). C’est ce qu’on peut déduire d’un passage du texte grec d’Aristote que Michel Scot n’a pas conservé (Arist. HA 506 b 14-15) et dont on trouve trace chez Élien (Ael. NA 13, 4) : « Aristote dit de ce poisson qu’il a une vésicule biliaire volumineuse qui est située sur le lobe droit du foie, et qu’il a le foie sur le côté gauche » (Zucker 2002, 88). L’inversion des organes n’est cependant pas signalée dans le texte grec d’Aristote qui nous est parvenu. Toujours selon Élien, le trait qui confère la célébrité à ce poisson est la quantité de bile qu’il produit.