CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Equus Nili [« Le cheval du Nil » : l’hippopotame1identificationLe cheval du Nil est sans nul doute l’hippopotame, de même que le cheval du fleuve.]>

Source : TC, De equo Nili fluminis (6, 19).
Renvois internes : cf. Equus fluminis, ch. 45 ; Ipodromus, ch. 61.
Lieux parallèles : VB, De equo marino et equonilo et equo fluminis (17, 115) ; HS, Equus marinus, equonilus et equus fluminis (4, 32).
2. [α] ?
44. [α] Le cheval du Nil est un animal aquatique de la nature et du genre des crocodiles, et il a des pattes et des dents comme le crocodile, mais beaucoup plus grandes. C’est un animal très cruel qui désire plus que tout tuer des hommes et faire sombrer des navires. Gardant en effet un pied sur le rivage, il jette l’autre sur le navire et dans son élan soit il le retourne, soit il le met en pièces ; il n’est pas facile de le capturer, sinon en usant de filets faits de chaînes ; et quand il est pris, on ne peut le tuer qu’avec des marteaux de fer : sa peau en effet a presque une coudée d’épaisseur et elle est très dure2explicationCette description en partie fantaisiste, caractéristique de l’imagination déployée par les occidentaux du Moyen Âge à propos des créatures fabuleuses de l’Orient, est attribuée par Thomas de Cantimpré à un certain Michel, qui ne semble pas être Michel Scot. Elle a pu être motivée par la férocité des hippopotames, animaux redoutables lorsqu’ils attaquent..

Notes d'identification :

1. Le cheval du Nil est sans nul doute l’hippopotame, de même que le cheval du fleuve.

Notes d'explication :

2. Cette description en partie fantaisiste, caractéristique de l’imagination déployée par les occidentaux du Moyen Âge à propos des créatures fabuleuses de l’Orient, est attribuée par Thomas de Cantimpré à un certain Michel, qui ne semble pas être Michel Scot. Elle a pu être motivée par la férocité des hippopotames, animaux redoutables lorsqu’ils attaquent.